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Le monde du football français est en ébullition depuis ce mardi matin. Noël Le Graët, président de la Fédération française de football (FFF) depuis 2011, a annoncé sa démission lors d’un comité exécutif extraordinaire. Cette démission était attendue depuis que le ministère des Sports avait diligenté un audit pour faire la lumière sur les dysfonctionnements de la FFF, dont les résultats ont été dévoilés en janvier.

Le 11 janvier dernier, les autres membres du comité exécutif avaient poussé Noël Le Graët à se mettre en retrait, en attendant les résultats de l’audit. Depuis, la pression était montée sur le président de la FFF pour qu’il quitte son poste, notamment les dérapages sur les femmes comme sur Zinédine Zidane.

Noël Le Graët a brièvement retrouvé ses habits de président pour ouvrir le comité exécutif ce mardi matin, avant d’annoncer sa décision de démissionner. Il était en poste depuis 2011 et menait son quatrième mandat, qui devait s’achever en 2024.

Cette démission marque la fin d’une ère pour la FFF. Noël Le Graët, âgé de 79 ans, a marqué l’histoire de la fédération en menant l’équipe de France à la victoire lors de la Coupe du monde en 2018. Mais il a également été critiqué pour sa gestion de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et pour les récentes révélations sur les dysfonctionnements au sein de la fédération.

La question de la succession de Noël Le Graët se pose désormais. Le comité exécutif de la FFF désigne Philippe Diallo à la tête de la Fédération française jusqu’au mois de juin en tant qu’intérimaire pour assurer la continuité des affaires en attendant l’élection d’un nouveau président. Plusieurs noms circulent déjà pour prendre la tête de la fédération, notamment celui de Michel Platini, ancien joueur de l’équipe de France et ancien président de l’UEFA.

En attendant, la démission de Noël Le Graët marque un tournant important pour la FFF, qui devra maintenant se réinventer pour continuer à faire briller le football français sur la scène internationale.