Alors que de nombreux artistes suivent un modèle d’invention et de réinvention, l’arc d’Anders Trentemøller, originaire de Copenhague, a été une série d’étapes le long de la même trajectoire, chaque sortie […]
Alors que de nombreux artistes suivent un modèle d’invention et de réinvention, l’arc d’Anders Trentemøller, originaire de Copenhague, a été une série d’étapes le long de la même trajectoire, chaque sortie représentant le prochain chapitre d’une série en constante évolution. Les contrastes et les paradoxes sont souvent explorés, comme en témoigne le titre de son dernier album, Obverse.
D’autres thèmes traitent de la réminiscence et du souvenir, sans pour autant tomber dans la nostalgie. Son prochain album, Memoria, va plus loin et porte le nom d’un des cinq canons de la rhétorique. Son dernier single, No More Kissing In The Rain, donne l’impression qu’il est plus facile de trouver du réconfort dans l’obscurité.
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Le morceau s’annonce comme l’ouverture d’un opéra au synthé, illustré par un clip sursaturé. Des vagues chaudes et lancinantes de pads, balayés et luxuriants laissent place à la chanteuse Lisbet Fritze. Sa voix est accompagnée par une ligne de synthé presque méphistophélique. Chaque glissando de guitaredonne le sentiment que des rideaux sont tirés les uns après les autres, chacun révélant un acte suivant. Le refrain arrive comme une éruption inattendue, qui permet de sublimer le morceau.