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Comme nous vous le révélions ce weekend, Blanche Gardin a décliné l’invitation à participer au jeu LOL : qui rit sort !, diffusé sur Amazon Prime Vidéo, en s’attaquant à l’entreprise américaine. Dans une publication sur sa page Facebook, l’humoriste a exprimé son malaise à l’idée de percevoir 200 000 euros pour une journée de travail « de la part d’une entreprise qui ne paye pas ses impôts en France » et qui « utilise la main-d’œuvre des camps de concentration ouïghours » quand son association ne toucherait que 50 000€ en cas de victoire. Des accusations qui ont contraint Amazon à réagir.

Dans un communiqué de presse, un porte-parole d’Amazon a dénoncé les commentaires « faux et inexacts » de Blanche Gardin, avant de souligner la contribution de l’entreprise au dynamisme des territoires français et la qualité de son service. Il a également précisé qu’Amazon a payé un milliard d’euros d’impôts en 2021 et qu’elle est l’une des entreprises les plus contributives fiscalement en France.

Par ailleurs, Amazon a rappelé son engagement dans la lutte contre le changement climatique avec The Climate Pledge, qui vise à atteindre la neutralité carbone dès 2040. Cependant, la multinationale n’a pas réagi aux accusations portées par Blanche Gardin concernant l’utilisation de la main-d’œuvre ouïghoure par certains de ses fournisseurs.

Cette controverse illustre la question de la responsabilité sociale des entreprises et de leur contribution à la société. Amazon, comme d’autres géants du numérique, est régulièrement critiqué pour son impact environnemental, sa politique fiscale, ou encore le traitement de ses travailleurs. Les récentes déclarations de Blanche Gardin montrent que la question suscite un débat public et que les artistes sont de plus en plus conscients de leur pouvoir de parole sur ces sujets.