ActuaNews.fr

L’actrice française Adèle Haenel très engagée dans le mouvement féminisme, qui fut notamment la première en France à mettre en lumière le mouvement #MeToo, a participé ce lundi à un meeting présenté comme “Féministe et antiraciste” à l’université Paris 8, et a affiché son soutien à la grève contre la réforme des retraites et clairement la jeune femme n’a pas mâché ses mots, et a dérapé parfois: 

«J’ai joué dans un film qui s’appelle Portrait d’une jeune fille en feu, et aujourd’hui j’ai envie de dire : Vous pouvez mettre la misère aux capitalistes et aux bourgeois et faire le portrait de la jeunesse en feu… Le gouvernement ne nous entendra que si nous les forçons. Et pour ça, il faut bloquer l’économie, et forcer à la grève générale et reconductible, après le 7 et 8 mars prochain».

Très engagée notamment pour dénoncer les dérives dans le cinéma, Adèle Haenel qui a notamment mis en lumière son agression par le réalisateur Christophe Ruggia, a expliqué que cette réforme va finalement à l’encontre de la Femme et a alors dérapé en traitant les ministres de “violeurs”

 «Si aujourd’hui le gouvernement commence à agiter le fait que cette réforme est féministe, c’est d’autant plus inquiétant que ce gouvernement est en soi composé de violeurs, ce qui est déjà mauvais signe… On dirait même que c’est un critère de sélection… Le projet ici c’est de précariser les plus précaires et donc les femmes, c’est carrément le monde à l’envers»

Adèle Haenel semble sortir de son rôle en dérapant ainsi, mais n’en oublie pas que la jeunesse peut tout renverser et pour elle il faut «reprendre en main la grève» et «faire en sorte d’imposer le rapport de force, on n’est pas en train de dialoguer, on est en train d’exiger quelque chose…On n’est pas contre leur monde de merde, on est déjà en train d’en inviter un autre en fait (…). On a plein d’idées sur ce que devrait être un monde postcapitaliste, c’est-à-dire communiste».