Il n’est pas forcément facile de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de comprendre véritablement un parcours si différent du sien. Ayoni, cependant, est remarquablement douée pour nous entraîner […]
Il n’est pas forcément facile de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de comprendre véritablement un parcours si différent du sien. Ayoni, cependant, est remarquablement douée pour nous entraîner dans son monde, utilisant sa musique pour peindre une représentation vivante de qui elle est, où elle va et où elle est allée. Cette Barbadienne de 22 ans, chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, s’impose avec son EP The Vision, paru ce 14 septembre.
Le live session de What To A Sinner Is Holy accompagnait la sortie de l’EP. « Ce titre est l’une des chansons les plus brutes que j’ai jamais faites. J’étais dans une période brutalement révélatrice, pendant laquelle je vivais des émotions innommables et où j’étais témoin de moments qui changeaient ma vie, au-delà du « bien » et du « mal » ou du « bon » et du « mauvais ». Comment expliquer l’inexplicable ? Qui suis-je pour jeter la première pierre ? Cette chanson a plus de questions que de réponses mais c’est un espace brut nécessaire dans cet EP pour honorer l’obscurité qui a précédé mes épiphanies personnelles et produit certaines de mes œuvres préférées à ce jour. »
Cet enregistrement live de What to a Sinner is Holy a été l’une des premières fois où son groupe et elle-même ont interprété ce titre. C’est un enregistrement maussade mais doux qui, elle l’espère, « présente le disque sous un jour nouveau. »