Dans le cadre de sa stratégie pour diversifier ses revenus, Netflix a annoncé que les utilisateurs américains, français et d’autres pays devront désormais payer un supplément s’ils souhaitent partager leurs […]
Dans le cadre de sa stratégie pour diversifier ses revenus, Netflix a annoncé que les utilisateurs américains, français et d’autres pays devront désormais payer un supplément s’ils souhaitent partager leurs codes d’accès avec des personnes extérieures à leur foyer. Cette mesure vise à contrôler le partage excessif de comptes, ce qui permettra à la plateforme de mieux investir dans la création de contenus originaux de qualité. ActuaNews.fr vous explique tout sur ce changement
Le couperet est tombé. Netflix, le vétéran du streaming, a révélé mardi 23 mai que les utilisateurs américains, français et d’une centaine d’autres pays devront désormais payer un supplément s’ils souhaitent partager leurs codes d’accès avec des personnes non membres de leur foyer. Cette décision, faisant partie de la stratégie de la société pour diversifier ses revenus, vise à lutter contre le partage abusif de comptes, qui entrave la capacité de Netflix à investir dans la production de grands films et séries télévisées.
Depuis un an, Netflix teste cette nouvelle formule et l’a déjà mise en place au Canada, suite à une année 2022 difficile. Selon un communiqué publié en février, plus de 100 millions de foyers partagent leur compte, ce qui affecte la capacité de la plateforme à créer du contenu de qualité. Ainsi, les prix de cette nouvelle politique varient en fonction des pays. Aux États-Unis, les ménages devront débourser près de 8 dollars supplémentaires par mois pour autoriser un invité à utiliser leur compte. En France et en Espagne, ce montant s’élève à 6 euros mensuels, tandis qu’au Portugal, où la mesure est déjà en vigueur, il est de 4 euros.
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La communication de Netflix envers ses abonnés est claire : « Votre compte Netflix est pour vous et pour les personnes qui vivent avec vous, c’est-à-dire votre foyer ». Un email sera envoyé à tous les abonnés concernés afin de les informer des deux solutions possibles pour ceux qui partagent déjà leurs identifiants. Ils peuvent soit ajouter un abonné supplémentaire en payant le supplément, soit transférer le profil d’une personne extérieure au foyer. Cette dernière devra alors souscrire à son propre abonnement tout en conservant ses préférences.
Cette modification était dans les tuyaux depuis plus d’un an. En mars 2022, Netflix avait déjà annoncé des tests de ces restrictions au Chili, au Costa Rica et au Pérou. Greg Peters, le co-directeur général de la société, a déclaré que ces tests avaient été concluants. « Au début, il y a des annulations. Et puis les personnes qui se servaient d’identifiants empruntés créent leurs propres comptes et ajoutent des profils, et nous regagnons du terrain en termes d’abonnements et de revenus », a-t-il assuré lors d’une conférence aux analystes en avril.
Avec cette nouvelle politique, Netflix cherche à renforcer son modèle économique en limitant le partage abusif de comptes, ce qui aura un impact positif sur ses investissements dans des contenus originaux. Bien que cette décision puisse être perçue comme une contrainte pour les utilisateurs, elle permettra à la plateforme de continuer à proposer des productions de qualité et de maintenir sa position de leader sur le marché du streaming.
Voici le communiqué complet ci dessous
“À partir d’aujourd’hui, nos abonnés en France qui partagent leur compte Netflix en dehors de leur foyer recevront l’e-mail ci-dessous.
Un compte Netflix est destiné à être utilisé par les membres d’un même foyer. Toute personne vivant au sein de ce foyer peut regarder Netflix n’importe où, que ce soit à la maison, en déplacement ou en vacances, et profiter de nouvelles fonctionnalités comme le transfert de profil et la gestion des accès et appareils.
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Nous savons qu’il existe de nombreuses offres de divertissement. Nous continuons donc à investir dans une vaste palette de séries et films afin que notre catalogue s’adapte à tous les goûts, toutes les humeurs, toutes les langues et tous les publics.”