La patronne de l’agence d’influenceurs Shauna Events, Magali Berdah, a déposé plainte contre Twitter et contre X pour complicité de harcèlement moral aggravé. Elle accuse le réseau social de ne pas avoir agi face aux attaques qu’elle a subies sur la plateforme de la part du rappeur Booba. Retour sur cette affaire qui secoue le monde de l’influence.

Magali Berdah, patronne de l’agence Shauna Events, est au coeur d’une affaire de harcèlement en ligne depuis plusieurs mois. Le rappeur Booba a initié une campagne de cyberharcèlement à son encontre, ce qui a conduit la concernée à déposer plainte contre Twitter pour complicité de harcèlement moral aggravé selon nos confrères de France Info

Selon la plainte déposée auprès du procureur de la République de Paris, Magali Berdah accuse le réseau social d’avoir intentionnellement continué de fournir à Booba ses services, refusant de suspendre son compte Twitter malgré les signalements adressés.

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La plainte fait également état des multiples enquêtes ouvertes depuis les premières attaques de Booba contre Magali Berdah. A ce jour, 23 personnes ont été interpellées, dont 18 convoquées devant le tribunal correctionnel. Une personne a été mise en examen dans le cadre d’une information judiciaire.

Par ailleurs, le parquet de Grasse a ouvert une enquête pour « escroquerie en bande organisée » et « pratiques commerciales trompeuses » après une plainte de Booba contre Shauna Events. Le rappeur dénonçait « un système d’escroquerie complexe et organisé, centralisé par la société » et « alimenté par la passivité des réseaux sociaux et particulièrement Instagram et Snapchat utilisés par les influenceurs pour promouvoir les arnaques ».

Face à cette affaire, Booba a lancé un mouvement sur Twitter baptisé #Influvoleurs, qui a recueilli les témoignages de dizaines de consommateurs s’estimant trompés par Shauna Events. Certains affirment avoir commandé des produits qu’ils n’ont jamais reçus, ou avoir reçu des contrefaçons.

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En déposant plainte contre Twitter, Magali Berdah espère faire reconnaître l’inaction du réseau social dans la lutte contre le cyberharcèlement, et notamment dans son différend avec le rappeur Booba. Cette affaire met en lumière les dérives de l’influence, et soulève des questions quant à la responsabilité des réseaux sociaux dans la lutte contre les atteintes à la réputation et à la dignité des personnes.

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