Les deux actrices, Drew Barrymore et Brooke Shields, ont connu une carrière précoce dans le show-business américain, et ont été sexualisées dès leur plus jeune âge. Alors que le mouvement […]
Les deux actrices, Drew Barrymore et Brooke Shields, ont connu une carrière précoce dans le show-business américain, et ont été sexualisées dès leur plus jeune âge. Alors que le mouvement #MeToo battait son plein, les deux actrices ont préféré garder le silence. C’est sur le plateau du talk-show de la star de Charlie’s Angels, que les deux femmes ont expliqué les raisons de leur silence.
Drew Barrymore a commencé par expliquer : « Je n’avais pas l’impression de faire partie de l’équipe. Je n’avais pas l’impression de pouvoir en parler parce que j’avais fait l’expérience de choses tellement inappropriées à un si jeune âge ». Brooke Shields a également témoigné de la difficulté de mettre des mots sur des comportements subis ou observés très tôt dans sa vie. Elle a ajouté : « J’ai été conditionnée à me sentir coupable, et en même temps vous ressentez la honte d’être victime. On était si jeune et c’était la norme. »
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Les deux actrices ont également évoqué leur prise de conscience grâce au mouvement #MeToo. Pour elles, ce mouvement a été une révélation qui a permis de mettre en lumière des expériences qu’elles avaient refoulées. Drew Barrymore a confié : « J’avais l’impression que je ne pouvais pas entrer en contact avec le mouvement. J’étais tellement heureuse que ça arrive, mais j’ai l’impression d’avoir subi trop de choses bizarres et situées dans la zone grise dont je ne savais pas qu’elles étaient mal à l’époque. »
Le silence des deux actrices est révélateur de l’ampleur des abus sexuels dans l’industrie du divertissement, et des conséquences que cela peut avoir sur la psyché des victimes. Drew Barrymore et Brooke Shields ont toutes deux été des victimes de la culture toxique d’Hollywood, et leur témoignage est un rappel brutal des effets dévastateurs de l’abus sexuel sur les enfants.
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En fin de compte, il est important de comprendre que le mouvement #MeToo a été un tournant pour beaucoup de femmes, mais pas pour toutes. Les victimes de violence sexuelle ont besoin de temps et d’espace pour guérir, et leur silence ne devrait jamais être interprété comme une forme de complicité. Il est donc essentiel que la société continue de travailler ensemble pour mettre fin à la culture de l’abus sexuel et pour soutenir les survivants dans leur processus de guérison.