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Le célèbre rappeur Gims se retrouve sous les feux de la rampe ces derniers jours, pour des propos tenus lors d’une interview et qualifiés de complotistes par certains. Selon lui, l’Egypte Antique aurait connu l’électricité grâce aux pyramides qui seraient en réalité des antennes, et les « Afropéens » auraient été décimés par les « vrais Européens ». Des propos qui ont provoqué la colère de plusieurs historiens et journalistes.

Et si tout cela n’était qu’un coup de com’ ? C’est en tout cas ce que semble suggérer la sortie du nouveau single de Gims, intitulé « Hernan Cortes ». La pochette du single est en effet très explicite : des pyramides avec des sommets en or et une gigantesque antenne électrique. Tout cela semble étrangement cohérent avec les propos tenus par le rappeur.

Une polémique préparée à l’avance ? Si Gims reste évasif sur le sujet, il est difficile de ne pas y voir une stratégie de communication. En effet, la sortie de ce nouveau single, dans la foulée de la polémique, pourrait être interprétée comme une manière de relancer le buzz et de faire parler de lui. Un coup de poker risqué, mais qui semble payant.

Cependant, cette stratégie pourrait également s’avérer dangereuse pour la carrière de Gims. En effet, en flirtant avec des théories du complot, le rappeur prend le risque de perdre une partie de son public, voire même de provoquer un boycott de certains médias ou plateformes de streaming.

Quoi qu’il en soit, cette affaire soulève des questions sur la frontière entre la liberté d’expression et la responsabilité de chacun. Les artistes ont-ils le droit de véhiculer des théories controversées au nom de leur liberté créative ? Ou bien ont-ils une responsabilité envers leur public et la société en général ? Autant de questions qui méritent d’être débattues.