ActuaNews.fr

Molly Irvine, plus connue sous le nom de Moli, est une auteure-compositrice-interprète basée à Berlin qui a récemment connu un succès inattendu avec sa reprise de « Fool Again », le tube des années 90 du boysband Westlife. Mais derrière cette voix singulière se cache une lutte constante contre la dépression, l’anxiété et les autres effets débilitants du syndrome prémenstruel (SPM).

Dans une interview, Moli a partagé ses expériences personnelles avec le SPM, un ensemble de symptômes flous qui affectent la vie quotidienne de 38 % des femmes âgées de 15 à 45 ans dans le monde entier. Elle a souligné l’impact direct de ces symptômes sur sa vie professionnelle en tant que musicienne travaillant dans une industrie créative hautement compétitive.

Moli a retranscrit l’intensité de son expérience à travers sa musique, en particulier dans sa chanson « Bring On The Rain », qui exprime sa défiance face aux tempêtes hormonales. Elle encourage à vivre pleinement l’instant présent, à embrasser la vague de tristesse et à rebondir en se disant « Vas-y, je peux m’en sortir ».

Les paroles de Moli sont une description précise des épisodes d’autocritique et de regret symptomatiques des crises : « Sick to my stomach / I’m twisting up all the words I said / Was I too cautious / I’m barely hanging by a thread / Stuck in the loop of last night / What I would do to hit rewind / And rewrite the chorus. »

La lutte contre le syndrome prémenstruel est encore taboue dans de nombreux pays, mais des artistes comme Moli contribuent à briser le silence et à sensibiliser davantage le public à ce sujet important.