SERIES MANIA: The Fortress où quand la Norvège se protège de tout
Avec le Festival SERIES MANIA, il faut aimer se faire surprendre et ce fut une fois encore le cas avec la série d’anticipation The Fortress qui nous vient tout droit […]
L'info Autrement
Avec le Festival SERIES MANIA, il faut aimer se faire surprendre et ce fut une fois encore le cas avec la série d’anticipation The Fortress qui nous vient tout droit […]
Avec le Festival SERIES MANIA, il faut aimer se faire surprendre et ce fut une fois encore le cas avec la série d’anticipation The Fortress qui nous vient tout droit de Norvège et dans laquelle on retrouve notamment Russell Tovey vu notamment Years & Years ou il y a quelques années dans la série américaine Quantico.
Une série d’anticipation oui, mais pas seulement, car elle se nourrit aussi de l’actualité. En la regardant, impossible de ne pas penser à la pandémie qui a touché le monde, mais aussi aux politiques migratoires sans oublier l’épuisement des ressources. Avant de revenir en détails sur cela, place au synopsis:
“Dans un futur proche, la Norvège a décidé de se couper du reste du monde. Entourée d’un mur gigantesque, la nation est devenue autosuffisante. Les habitants s’épanouissent en toute sécurité. Mais avec l’arrivée d’une épidémie dévastatrice, ils se retrouvent piégés derrière ce mur qui devait les protéger.”
En partant de la pandémie qui a mis à genoux le Monde, John Kåre RAAKE, Linn-Jeanethe KYED, les deux scénaristes ont réussi à nous plonger dans ce qu’aurait pu être la Norvège cinq ans plus tard si elle avait pris une décision à la Trump de construire un mur, de faire une politique migratoire ultra-choisie, de vivre en autarcie, de subvenir uniquement à ses besoins grâce à l’autosuffisance, montrant ainsi les avantages d’une telle vie, mais aussi tous les inconvénients qui en découlent, et même si la série se déroule quelques années plus tard, tous les problèmes mis en exergue par cette démarche vivre dans une forteresse, n’est finalement que le reflet de l’actualité de ses derniers mois.
En effet, tout semble faire écho à ce qui nous entoure, que ce soit en matière de migrations, de ressources, de climat mais aussi de jeux de manipulations chez les politiques qui sont très présents dans la série, uniquement pour dire ce qu’ils ont envie que la population doit savoir. Bref les ficelles de la dystopie sont bien là pour nous embarquer dans cette histoire qui manque parfois de rythme, mais qui a tout pour réussir à nous entrainer jusqu’au bout de cette première saison qui comporte 7 épisodes.
Pour le moment aucun diffuseur en France n’a été encore annoncé