Comme une résurrection de Francis Lai sur la scène du Grand Rex à Paris !
Le Grand Rex avait des airs de festival de cinéma le 5 novembre dernier lorsque Claude Lelouch montait sur scène pour crier son amour à son partenaire de toujours, le […]
L'info Autrement
Le Grand Rex avait des airs de festival de cinéma le 5 novembre dernier lorsque Claude Lelouch montait sur scène pour crier son amour à son partenaire de toujours, le […]
Le Grand Rex avait des airs de festival de cinéma le 5 novembre dernier lorsque Claude Lelouch montait sur scène pour crier son amour à son partenaire de toujours, le compositeur Francis Lai, décédé presque trois ans jour pour jour !
L’extravagante salle de cinéma construite par Jacques Haïk en 1932 accueillant le Francis Lai Orchestra sous la direction du pianiste virtuose Jacky Delance et de l’arrangeur et accordéoniste Jacques Ferchit (Charles Trenet, Francis Lemarque…).
Durant près de deux heures, une trentaine d’artistes allaient rendre hommage au légendaire compositeur de « Love Story ». Après le discours émouvant du réalisateur d’Un homme et une femme qui ouvrait la soirée, allaient se succéder moult artistes aux voix incroyables comme Anne Sila, la récente gagnante de The Voice All Stars ou encore l’américaine Lexie Kendrick (l’une des voix du collectif artistique en vogue The French Mademoiselles) ou la japonaise Reina Kitada et son violon, venue tout droit de Tokyo. Francis Lai demeure l’un des compositeurs hexagonal les plus connus au monde !
Ce spectacle unique concocté par Thierry Wolf (FGL PRODUCTIONS) allait séduire les 2000 spectateurs de l’imposante salle parisienne « Un concert hommage à Francis Lai, c’était pour moi comme une évidence. Francis n’était pas seulement ce génial mélodiste capable de composer les plus douces musiques que la planète entière allait fredonner, il était d’abord un homme bon et généreux. D’une simplicité rare dans ce milieu où l’égo est parfois inversement proportionnel au talent. Francis s’exprimait toujours d’une voix très posée, très douce, avec une bonne dose d’accent niçois qu’il n’a jamais perdu ».
Les Éditions 23 et la société du producteur des Chœurs de l’Armée Rouge ont donc réuni la crème de la crème des musiciens français (Claude Egea à la trompette, Tony Bonfils à la basse, Christophe Dubois à la batterie et de nombreux musiciens dirigés par Jacky Delance pour une nuit hommage pas comme les autres). Après les chanteuses Irène Roussel ou Katia Plachez, ce fut au tour de Calogero (dernier artiste ayant collaboré avec l’aristocrate de la mélodie) puis sa complice des débuts, Nicole Croisille, toujours en grande forme, et qui allait faire chavirer le cinéma redevenu music-hall pour un soir.
Outre de nombreux comédiens et artistes amis du compositeurs présents dans la salle, la famille du compositeur (sa femme et ses trois enfants Fréderic, Olivier et Laura ainsi que les petits enfants du compositeur) versait quelques larmes sous les applaudissements nourris du public venu en grand nombre pour célébrer ce musicien hors pair. Un hommage à la fin digne et festive vous faisant passer par tous les strates émotionnelles pour vous laisser au bout de la nuit avec quelques-unes des mélodies entêtantes du génial compositeur