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Avec la publication d’un nouvel épisode de VEVO Footnotes, Sabrina Carpenter invite le public dans les coulisses de « Manchild », l’un de ses plus grands succès récents. L’artiste y détaille la genèse créative du clip, ses inspirations esthétiques et les choix narratifs qui ont accompagné l’essor d’un titre devenu emblématique de l’ère Man’s Best Friend.

Un projet visuel pensé comme un faux souvenir cinématographique

Une idée initiale volontairement décalée

À l’origine, le clip de « Manchild » n’était pas conçu comme une narration musicale classique. Les co-réalisateurs Vania Heymann et Gal Muggia expliquent que le concept reposait sur l’idée d’une bande-annonce fictive pour un film oublié et volontairement absurde. Cette approche permettait d’installer une atmosphère énigmatique, à la frontière entre pastiche et hommage, tout en laissant une grande liberté d’interprétation au spectateur.

Entre Americana et sensualité rétro

L’univers visuel du clip s’inspire de références multiples, mêlant l’imagerie de l’Americana, une sensualité héritée de l’ère disco et des influences postérieures aux années 1960. Les réalisateurs ont cherché à créer un équilibre délicat entre singularité et intemporalité, afin que l’esthétique ne soit jamais prisonnière d’une époque précise. Cette volonté se retrouve dans la palette de couleurs, les décors ouverts et le rythme contemplatif de certaines séquences.

« Manchild », pierre angulaire d’une nouvelle ère artistique

Un single publié avant l’annonce officielle

Sabrina Carpenter a partagé « Manchild » en juin, plusieurs jours avant de dévoiler officiellement son nouvel album Man’s Best Friend. Comme elle le révèle dans VEVO Footnotes, le clip contenait déjà un indice discret sur ce futur projet. La plaque d’immatriculation d’une moto arborait l’acronyme « MBF », suivi d’une série de chiffres, un clin d’œil qui n’a été pleinement identifié par les fans qu’après l’annonce de l’album.

Un succès critique et commercial confirmé

Cinq jours après la sortie du clip, Sabrina Carpenter officialisait la sortie de Man’s Best Friend. L’album s’est rapidement imposé en tête du Billboard 200, devenant le deuxième numéro un de sa carrière. Il figure aujourd’hui parmi les nommés dans la catégorie Album de l’année aux Grammy Awards 2026, tandis que « Manchild » a débuté directement à la première place du Billboard Hot 100.

Une reconnaissance majeure aux Grammy Awards

Des nominations multiples et prestigieuses

Le titre « Manchild » est nommé dans plusieurs catégories majeures aux Grammy Awards, dont Chanson de l’année et Enregistrement de l’année. Il concourt également pour la Meilleure performance pop solo, tandis que Man’s Best Friend est en lice pour le Meilleur album pop vocal. Le clip lui-même figure parmi les nommés pour le prix du Meilleur clip vidéo.

Une trajectoire déjà couronnée

Ces nominations s’inscrivent dans la continuité d’une reconnaissance déjà amorcée l’année précédente, au cours de laquelle Sabrina Carpenter avait remporté plusieurs distinctions. Ce nouveau cycle créatif confirme ainsi son statut d’artiste centrale de la pop contemporaine, capable d’allier succès commercial et cohérence artistique.

Les coulisses d’un tournage ambitieux

Une production plus vaste que prévu

Dans l’épisode de VEVO Footnotes, Sabrina Carpenter révèle que le tournage, initialement prévu sur deux jours, s’est finalement étendu sur trois journées complètes. L’ampleur du projet s’est traduite par l’utilisation de pas moins de trente-cinq tenues différentes, témoignant de l’ambition visuelle portée par l’équipe créative.

Des détails personnels intégrés au récit

Parmi les éléments les plus intimes figure un vêtement central du clip : un short en jean sur lequel le mot « manchild » a été cousu à la main par la sœur de l’artiste. Ce détail illustre l’importance accordée aux contributions personnelles et à la dimension artisanale du projet, malgré son envergure industrielle.

Improvisation, contraintes et émotion à l’écran

Un tournage sous haute pression

Le clip a été réalisé dans des conditions éprouvantes, marquées par une chaleur extrême et un rythme soutenu en raison du nombre élevé de scènes à filmer. Sabrina Carpenter souligne que l’improvisation a joué un rôle essentiel pour préserver l’énergie et l’authenticité des performances. À noter également que tous les véhicules visibles à l’écran étaient conduits par les acteurs eux-mêmes, renforçant le réalisme des séquences.

Des scènes marquantes et inattendues

Certaines scènes ont surpris jusqu’aux réalisateurs, notamment une séquence de panne en bord de route dont la charge émotionnelle s’est révélée plus forte qu’anticipé. Une autre scène, montrant une voiture basculant d’une falaise, fait partie des moments les plus spectaculaires du clip. Sabrina Carpenter évoque également son attachement particulier à la robe rouge à sequins portée lors du pont musical.

Une artiste guidée par le sens du détail

L’influence assumée de Lucille Ball

Au-delà de l’esthétique, Sabrina Carpenter évoque l’inspiration majeure que représente pour elle Lucille Ball. Elle considère la comédienne comme l’une des premières figures féminines à avoir utilisé l’humour comme une véritable force créative. Cette dimension humoristique, intégrée à son écriture, lui permet de se sentir plus connectée à ses chansons.

Le défi final du montage

L’épisode se conclut sur un aveu sans détour : le montage a constitué l’étape la plus difficile du projet. Face à une abondance d’images fortes et de moments marquants, réduire le clip à une version finale cohérente a représenté un véritable défi. Ce choix final illustre l’exigence artistique qui sous-tend l’ensemble du projet « Manchild ».

À travers VEVO Footnotes, Sabrina Carpenter offre un regard précis et réfléchi sur la fabrication d’un clip devenu central dans sa carrière. « Manchild » apparaît ainsi non seulement comme un succès musical, mais comme une œuvre visuelle pensée dans le détail, à la croisée de l’intime et du spectaculaire. Cette plongée dans les coulisses confirme la maturité artistique d’une chanteuse désormais pleinement maîtresse de son univers.