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La chanteuse française Yseult se retrouve impliquée malgré elle dans une affaire de plagiat. Une artiste coréenne s’est fortement inspirée de son clip Bitch You Could Never, déclenchant la colère de Yseult et une vague de réactions virulentes sur les réseaux sociaux.

Une artiste internationale sous les projecteurs

La consécration après les Jeux Olympiques
Yseult a conquis le public mondial grâce à sa prestation lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sa performance a propulsé son nom et son univers artistique à une notoriété internationale, rendant son travail visible bien au-delà des frontières françaises. Cependant, cette exposition accrue s’accompagne aussi d’une vulnérabilité : la possibilité que son travail soit repris ou copié sans autorisation.

Une visibilité à double tranchant
Si sa carrière bénéficie d’une reconnaissance massive, elle se retrouve également exposée aux risques liés à l’appropriation artistique. La chanteuse en a fait l’amère expérience lorsqu’elle a découvert que son clip Bitch You Could Never semblait avoir été reproduit presque à l’identique par des artistes coréens.

La découverte du plagiat

Un choc pour Yseult
Le samedi 11 octobre, Yseult a été stupéfaite en visionnant le clip DAMDADI, un featuring entre R.Tee et Soyeon. Les similitudes avec son propre clip étaient frappantes : décors quasi identiques, plans similaires, chorégraphies et gestuelle copiées. Immédiatement, elle a réagi sur Twitter pour alerter ses fans et dénoncer cette copie.

Une réaction inattendue du public
Au lieu de susciter un soutien massif, son message a provoqué un harcèlement de la part d’une partie des fans de K-Pop. Ces derniers ont critiqué Yseult, minimisant la question du plagiat. La chanteuse a toutefois maintenu sa position, affirmant la nécessité de protéger le travail des femmes noires et de reconnaître la paternité artistique des créateurs originaux.

Les excuses et la colère persistante

Une reconnaissance partielle du plagiat
Face à la polémique, Hong Minho, directeur des Studios Achilles Film, a reconnu l’inspiration évidente provenant du clip de Yseult et a présenté des excuses publiques. Cependant, ces excuses n’ont pas suffi à calmer la chanteuse, qui déplore le harcèlement en ligne et l’invisibilisation des artistes noires.

Un combat pour la reconnaissance artistique
Yseult continue de dénoncer fermement la situation. Dans un message publié sur Twitter, elle insiste sur l’importance de créditer les artistes lorsqu’ils inspirent d’autres créateurs et condamne les tentatives de culpabilisation à son égard. Elle appelle à un respect accru pour le travail artistique des femmes noires, soulignant l’injustice historique qui touche ces créatrices.

Les propos de Yseult sur Twitter

Un message clair et engagé
Dans son post, la chanteuse exprime sa frustration : « C’est une copie directe de mon clip Bitch You Could Never. Directeur, label, artistes… le minimum aurait été de créditer la source. » Elle félicite ses réalisateurs pour leur travail et rappelle que l’authenticité artistique prime sur l’imitation.

Une mise en garde contre la culpabilisation
Yseult ajoute : « À ceux qui essaient de me culpabiliser pour avoir parlé : honte à vous ! Faire taire les femmes noires lorsque leur travail est volé a toujours fait partie du problème. Pas cette fois ! » Son message résonne comme un appel à la justice et à la reconnaissance des artistes marginalisés dans l’industrie musicale.

Une affaire révélatrice

L’impact médiatique
L’incident a suscité un débat sur la propriété intellectuelle et le respect du travail des artistes, en particulier des femmes noires. Il illustre également la tension entre cultures musicales et communautés de fans à l’international.

Yseult, symbole d’une lutte artistique
Au-delà du plagiat, cette affaire renforce la visibilité de Yseult en tant qu’artiste engagée. Elle se positionne non seulement comme chanteuse talentueuse, mais aussi comme défenseure de la reconnaissance et du respect dans le monde de la musique.