Un retour attendu dans les salles obscures

Une nouvelle ère pour un mythe du cinéma

Après près de quarante ans d’existence, la franchise Predator retrouve le chemin des salles avec Predator: Badlands, produit par 20th Century Studios. Ce nouvel opus, réalisé par Dan Trachtenberg, sortira le 5 novembre dans les formats les plus immersifs : IMAX, Dolby Cinema, 4DX, ScreenX et autres écrans premium à travers le monde.
Le film marque un retour au grand spectacle, privilégiant la puissance visuelle et la narration cinématographique, après le succès critique du précédent volet, Prey, sorti directement sur Disney+ en 2022.

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Elle Fanning et Dimitrius Schuster-Koloamatangi en têtes d’affiche

Pour ce nouvel épisode, la production a choisi une distribution surprenante. Elle Fanning, révélée par Maléfique et Un Parfait Inconnu, partage l’écran avec Dimitrius Schuster-Koloamatangi, découvert dans Red, White and Brass.
Les deux acteurs incarnent un duo inattendu : une humaine et un jeune Predator bannis, unis dans un univers hostile. Ce tandem improbable ouvre une dimension plus émotionnelle et introspective à la saga, jusqu’ici dominée par l’action brute et la survie.


Un récit de science-fiction entre tradition et renouveau

Un voyage au cœur d’une planète lointaine

Predator: Badlands entraîne le spectateur dans un futur lointain, sur une planète inexplorée. Le film suit un jeune Predator exclu de son clan, contraint de s’allier à une humaine nommée Thia pour survivre. Ensemble, ils entreprennent une quête à haut risque : trouver “l’adversaire ultime”.
Ce scénario renverse les codes établis de la franchise, en plaçant un Predator non plus en chasseur sanguinaire, mais en être en quête de rédemption. Ce changement de perspective donne une profondeur nouvelle à la mythologie de la série.

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Dan Trachtenberg, l’homme du renouveau

Aux commandes, Dan Trachtenberg, déjà réalisateur de Prey, poursuit sa réinvention de l’univers Predator. Sa mise en scène nerveuse et son sens du rythme avaient redonné vie à la saga, portée par une approche plus intimiste et humaine.
Ici encore, Trachtenberg associe tension et émotion, épaulé par un casting solide et une photographie signée par une équipe expérimentée. Les producteurs John Davis, Marc Toberoff, Ben Rosenblatt et Brent O’Connor accompagnent cette vision ambitieuse, destinée à faire entrer Predator dans une nouvelle ère.


Une franchise mythique en quête d’équilibre

Une saga marquée par des hauts et des bas

Depuis le chef-d’œuvre fondateur de John McTiernan en 1987, Predator a connu une trajectoire irrégulière. Si le film original, avec Arnold Schwarzenegger, a marqué l’histoire de la science-fiction, ses suites n’ont pas toujours convaincu.
Des réalisateurs comme Stephen Hopkins, Nimród Antal ou Shane Black ont tenté de faire revivre le mythe, sans retrouver la magie originelle. Les crossovers Alien vs Predator, malgré leur ambition, ont souffert d’un accueil critique mitigé, plongeant la franchise dans une période d’incertitude.

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Le renouveau enclenché par “Prey”

En 2022, Dan Trachtenberg avait pourtant réussi l’improbable avec Prey. En revenant aux fondamentaux — la chasse, la survie et la peur —, il offrait un film d’une intensité rare, salué par la critique et les fans.
Cette réussite a redonné confiance au studio, ouvrant la voie à de nouveaux projets, dont Predator: Badlands. Le film s’inscrit ainsi dans une continuité logique, tout en élargissant les horizons de la saga vers la science-fiction futuriste et la psychologie des personnages.


Entre spectacle et réflexion, un pari audacieux

Une aventure spectaculaire sur tous les plans

La bande-annonce dévoilée par 20th Century Studios promet un spectacle visuel saisissant. Les décors naturels, les effets spéciaux de dernière génération et la mise en scène nerveuse de Trachtenberg composent un film pensé pour le grand écran.
Le choix d’une sortie exclusive au cinéma témoigne de la volonté du studio de renouer avec la grandeur du divertissement, en offrant au public une expérience immersive digne des origines du mythe.

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Un message sous-jacent sur la différence et la survie

Au-delà de l’action et des combats, Predator: Badlands aborde des thèmes universels : l’exclusion, la tolérance et la résilience. En associant une humaine et un extraterrestre bannis, le film interroge la nature du lien, du courage et de la rédemption.
Cette approche plus sensible et symbolique, portée par le jeu d’Elle Fanning, pourrait bien redéfinir la franchise pour une nouvelle génération de spectateurs.



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