Un projet attendu depuis plus d’une décennie

Le rêve de Guillermo del Toro enfin concrétisé

Guillermo del Toro a souvent confié que Frankenstein était son projet le plus personnel, un film qu’il mûrissait depuis plus de dix ans. Le réalisateur oscarisé, passionné par les figures monstrueuses et marginales, a vu dans le roman de Mary Shelley un prolongement naturel de ses obsessions artistiques. Selon ses propres mots, les monstres sont devenus « son système de croyance ».

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Une œuvre fidèle à l’esprit du roman

Contrairement aux adaptations classiques qui privilégiaient le mythe de la science dévoyée, Del Toro a choisi de revenir à la source. Son Frankenstein met l’accent sur la douleur, la solitude et la quête d’amour de la créature. La bande-annonce insiste sur l’intellect du monstre et sur sa rage née de l’abandon, en résonance directe avec le texte de Shelley.


Un casting prestigieux au service du drame

Jacob Elordi métamorphosé dans la peau de la Créature

L’acteur australien Jacob Elordi, révélé par Euphoria et Priscilla, apparaît totalement méconnaissable en créature de Frankenstein. Son interprétation, à la fois tragique et puissante, s’annonce comme l’un des points forts du film. Loin du monstre muet des adaptations anciennes, il incarne ici un être pensant, capable d’exprimer douleur et intelligence.

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Oscar Isaac en Victor Frankenstein tourmenté

Face à lui, Oscar Isaac endosse le rôle du scientifique Victor Frankenstein, brillant mais égocentrique. La bande-annonce le montre tiraillé entre son ambition démesurée et les conséquences de son acte. À leurs côtés, le film réunit Mia Goth, Christoph Waltz, Charles Dance et Felix Kammerer, pour un ensemble qui mêle jeunesse et expérience.


Une mise en scène visuelle et émotionnelle

Des images à l’esthétique envoûtante

Le style visuel de Guillermo del Toro transparaît dès les premières images : un navire pris dans les glaces, un bal fastueux, des orages éclatants. Chaque plan révèle une esthétique gothique soignée, caractéristique du réalisateur de Crimson Peak et La Forme de l’eau. Ces décors somptueux renforcent la dimension tragique de l’histoire.

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Un récit centré sur la relation créateur-créature

L’un des moments les plus marquants du trailer est la voix de la créature déclarant : « Si vous ne m’accordez pas l’amour, alors je me nourrirai de rage. » Cette phrase cristallise le cœur du film : l’opposition entre le besoin d’affection et la violence née du rejet. Del Toro explore ainsi les conséquences psychologiques et humaines d’un acte scientifique irréversible.


Un film événement pour Netflix et le cinéma

Une double sortie en salles et en streaming

Frankenstein bénéficiera d’une sortie sélective au cinéma le 17 octobre 2025, avant d’être accessible aux abonnés de Netflix dès le 7 novembre. Cette stratégie hybride confirme la volonté de la plateforme d’associer prestige artistique et diffusion mondiale.

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Une nouvelle consécration pour Guillermo del Toro

Après le succès critique et oscarisé de son Pinocchio, également produit par Netflix, Del Toro signe ici une nouvelle adaptation littéraire ambitieuse. Avec Frankenstein, il poursuit sa réflexion sur la monstruosité, la fragilité humaine et la quête de reconnaissance. Pour beaucoup, ce film pourrait bien s’imposer comme l’un des sommets de sa carrière.



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