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La 77e cérémonie des Emmy Awards, présentée au Peacock Theater de Los Angeles, a récompensé le meilleur de la télévision. Entre triomphe de certaines séries, percée de nouveaux visages et records inattendus, cette édition a offert son lot de moments marquants.

Une soirée sous le signe de la compétition

Des nominations dominées par “Severance” et “The Penguin”
Avec pas moins de 27 nominations, la série Severance partait grande favorite de cette édition, suivie de près par The Penguin, qui comptabilisait 24 citations. Le paysage compétitif était complété par The Studio, comédie signée Apple TV+ et portée par Seth Rogen, qui s’est hissée au rang de série comique la plus nommée de sa première saison, égalant le record établi l’an dernier par The Bear.

Une cérémonie animée par Nate Bargatze
Pour cette 77e édition, l’humoriste Nate Bargatze s’est chargé de la présentation, donnant un ton à la fois convivial et rythmé à la soirée. Le Peacock Theater, au cœur de Los Angeles, a accueilli les stars de la télévision venues célébrer une année marquée par des créations originales et des performances saluées par la critique.

Des lauréats emblématiques et des surprises

“The Pitt” s’impose en drame
Dans la catégorie reine du meilleur drame, c’est The Pitt qui a décroché la statuette, surpassant des concurrents de taille comme The Last of Us, The Diplomat ou encore The White Lotus. L’acteur Noah Wyle a également été distingué dans cette production en remportant le prix du meilleur acteur dans une série dramatique.

“The Studio” sacré en comédie
Côté humour, la victoire est revenue à The Studio, confirmant l’ascension de la série et de son créateur Seth Rogen. Ce dernier a d’ailleurs raflé le prix du meilleur acteur dans une comédie, ajoutant une dimension personnelle à ce succès collectif. The Bear, pourtant largement plébiscitée ces dernières années, a dû cette fois se contenter de nominations.

L’essor des mini-séries et des performances individuelles

“Adolescence”, triomphe de la catégorie limitée
La mini-série Adolescence s’est distinguée en remportant le prix de la meilleure série limitée ou anthologique. Stephen Graham, acteur principal, a été honoré, tandis qu’Owen Cooper et Erin Doherty ont brillé dans les catégories de seconds rôles. Cette réussite a confirmé l’impact de la production, saluée pour son intensité dramatique.

Des récompenses marquantes pour les acteurs
Parmi les performances individuelles, Britt Lower (Severance) a été élue meilleure actrice dans une série dramatique, et Jean Smart (Hacks) a retrouvé la reconnaissance en tant que meilleure actrice dans une comédie. Du côté masculin, Jeremy Allen White (The Bear) a vu sa domination stoppée par Seth Rogen, tandis que des seconds rôles comme Tramell Tillman (Severance) et Hannah Einbinder (Hacks) ont été mis en lumière.

Des programmes variés et un palmarès éclectique

La diversité récompensée dans le divertissement
Au-delà de la fiction, la cérémonie a salué la richesse des formats télévisés. The Traitors a remporté la catégorie compétition, tandis que Queer Eye et Love on the Spectrum se sont illustrés dans les programmes de télé-réalité structurés et non structurés. Dans les variétés, Last Week Tonight with John Oliver a confirmé sa suprématie, tandis que SNL50 a brillé lors de son édition anniversaire.

L’animation et le documentaire mis à l’honneur
En animation, c’est Arcane qui a raflé le prix, confirmant l’engouement autour des adaptations de jeux vidéo. Côté documentaire, 100 Foot Wave s’est imposé en série, et Pee-wee as Himself a été primé comme documentaire spécial. Ces victoires témoignent d’une télévision qui s’ouvre à de multiples formes de narration, entre fiction, réalité et expérimentation.

Les Emmy Awards 2025 resteront comme une édition marquée par l’ascension de nouvelles voix et la confirmation de talents établis. Entre la consécration de The Pitt et The Studio, le triomphe de Adolescence et la diversité des formats récompensés, la télévision américaine continue de démontrer sa vitalité créative. Un cru riche et varié, à l’image d’un secteur en perpétuelle réinvention.