Jean Imbert est visé par une plainte pour violences conjugales et séquestration déposée par son ex-compagne Lila Salet. Cette affaire intervient après le témoignage d’Alexandra Rosenfeld et relance le dossier médiatique autour du chef étoilé.
Après le témoignage d’Alexandra Rosenfeld, une autre ex-compagne du chef étoilé Jean Imbert a porté plainte pour violences conjugales et séquestration. Les faits allégués remontent à la période 2012-2013 et relancent le dossier médiatique autour du célèbre cuisinier révélé par Top Chef.
Une plainte qui relance l’affaire
Alexandra Rosenfeld, catalyseur de révélations
Le 19 août 2025, l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld s’était confiée à Elle Magazine sous couvert d’anonymat. Elle y décrivait une relation marquée par des violences psychologiques et un contrôle constant, relatant notamment un coup de tête reçu et des humiliations quotidiennes. Ce témoignage a agi comme un déclencheur pour d’autres anciennes compagnes de Jean Imbert.
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Lila Salet passe à l’action
Le 23 août, Lila Salet, ancienne actrice et ex-compagne du chef, a officiellement déposé plainte pour violences conjugales et séquestration auprès d’un commissariat de Versailles. Elle évoque des faits survenus entre 2012 et 2013, détaillant des pressions psychologiques et des violences physiques. Selon elle, son ancien compagnon exerçait une emprise constante sur sa vie quotidienne.
Des accusations précises et inquiétantes
Pressions et emprise psychologique
Dans sa plainte, Lila Salet décrit un contrôle omniprésent : obligation de rester auprès de Jean Imbert, surveillance de ses communications téléphoniques et critiques répétées sur son comportement, son apparence et son passé. Elle explique avoir perdu toute autonomie au cours de cette relation, subissant des reproches incessants et des humiliations verbales.
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Violences physiques et séquestration
La plaignante décrit également des actes de violence directe. Elle relate notamment des gifles répétées et des incidents survenus lors d’un voyage à Florence en janvier 2013, où Jean Imbert l’aurait frappée avant de lui verser du champagne dans les yeux et de l’empêcher de quitter la chambre. Des violences sur mobilier et vaisselle sont également mentionnées, illustrant un climat de tension permanent.
Le chef conteste les accusations
Une défense active
Jean Imbert, âgé de 44 ans et étoilé Michelin, conteste fermement l’ensemble des accusations. Ses avocates, Me Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti, soulignent que certains faits sont prescrits et mettent en avant des preuves matérielles, correspondances et publications sur les réseaux sociaux, qui, selon elles, contredisent les récits des plaignantes.
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Une affaire déjà médiatisée
Les accusations contre le chef ne sont pas inédites. Plusieurs anciennes compagnes avaient déjà relaté des violences psychologiques et physiques dans des enquêtes publiées en avril 2025 par Elle. Jean Imbert avait alors nié toute violence et souligné le caractère exagéré ou subjectif de ces témoignages.
Une enquête judiciaire en cours
Procédures et juridiction
Le parquet de Versailles a confirmé l’ouverture d’une enquête pour violences sur conjoint, concernant des faits situés en 2012-2013. Cette enquête permettra aux autorités d’évaluer la véracité des accusations et d’établir si les faits sont constitués malgré leur ancienneté.
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Répercussions sur l’image publique
L’affaire relance le débat sur la responsabilité des personnalités publiques et l’impact des violences conjugales sur la vie des victimes. Lila Salet a expliqué à l’AFP que le témoignage d’Alexandra Rosenfeld l’avait encouragée à franchir à nouveau le pas, rappelant qu’elle avait retiré sa plainte initiale en 2013. Elle estime que de nombreuses autres femmes auraient subi des violences similaires.
Des tensions médiatiques persistantes
Témoignages croisés et réactions
Alexandra Rosenfeld a également partagé ses expériences, évoquant des violences physiques avec preuves médicales. Jean Imbert a exprimé ses regrets quant aux conséquences de cette relation, tout en maintenant sa version des faits. Les avocates du chef mettent en avant les preuves de violences exercées par certaines plaignantes à son encontre.
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Une affaire sous le regard du public
Cette nouvelle plainte ravive l’attention médiatique sur le chef, qui doit désormais faire face à un suivi judiciaire rigoureux. Les révélations successives contribuent à complexifier le portrait public d’une personnalité très médiatisée, et suscitent un débat sur l’emprise et les violences dans le milieu de la haute gastronomie et de la célébrité.
Jean Imbert reste sous le feu des accusations, malgré ses démentis et la contestation des faits par ses avocates. La justice devra établir la véracité des événements rapportés par ses ex-compagnes. Le dossier continue de mobiliser l’attention médiatique et pose la question de la responsabilité des figures publiques face à des accusations anciennes mais graves.
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