Une trajectoire fulgurante entre mannequinnat et télévision

Des débuts prometteurs en Australie
Né à Sydney le 27 juillet 1968, Julian McMahon est le fils de Billy McMahon, Premier ministre australien entre 1971 et 1972. Il entame sa carrière artistique dans le mannequinat avant de se tourner vers la comédie à la fin des années 1980. Il fait ses premières armes dans des soap operas australiens comme The Power, the Passion et Home and Away, s’imposant rapidement comme un visage familier du petit écran.

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L’ascension à Hollywood
Julian McMahon franchit les frontières de son Australie natale pour s’installer à Hollywood. Il se fait remarquer dans la série Profiler en incarnant le détective John Grant, un rôle qui lui ouvre les portes de productions plus importantes. Il enchaîne avec Charmed, où il prête ses traits au démon séduisant Cole Turner de 2000 à 2005, avant d’obtenir son rôle le plus marquant dans Nip/Tuck.


La consécration avec Nip/Tuck et le cinéma américain

Le rôle iconique du Dr. Christian Troy
C’est en 2003 que Julian McMahon atteint une notoriété mondiale avec Nip/Tuck, la série culte de Ryan Murphy. Pendant six saisons, il incarne Christian Troy, un chirurgien esthétique charismatique et provocateur. Ce rôle lui vaut une nomination aux Golden Globes en 2005 et marque durablement les esprits par son audace et sa complexité psychologique.

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Une carrière cinématographique notable
Parallèlement à la télévision, McMahon s’illustre également sur grand écran. Il est notamment connu pour son interprétation du Docteur Fatalis dans les adaptations cinématographiques des Quatre Fantastiques (2005 et 2007). Il joue également dans Red, Prémonitions, Paranoia, Faces in the Crowd ou encore Monster Party, démontrant une grande polyvalence.


Un retour discret mais engagé sur les écrans

Des rôles récents dans des séries télévisées
Après l’arrêt de Nip/Tuck, Julian McMahon continue de faire vivre sa carrière à travers divers projets télévisés. Il incarne notamment Jesse LaCroix dans FBI: Most Wanted de 2020 à 2022, un rôle principal qui confirme sa stature dans le paysage des séries américaines. Il participe également à Runaways, Hunters, Full Circle et, plus récemment, à The Residence, une série produite par Netflix qui vient d’être annulée.

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Une disparition saluée par ses pairs
La nouvelle de sa mort a été relayée par sa femme Kelly McMahon dans un communiqué publié par Deadline. Elle y décrit un homme profondément amoureux de la vie, de sa famille, de ses amis, et de son métier. Les hommages n’ont pas tardé à affluer. La production de Nip/Tuck s’est dite profondément attristée par sa disparition, tandis que Dick Wolf, créateur de FBI: Most Wanted, a exprimé sa stupeur face à cette perte.


Un départ discret mais inoubliable

Une lutte silencieuse contre la maladie
Julian McMahon s’est éteint paisiblement à Clearwater, en Floride, le mercredi 2 juillet, après avoir mené un combat discret contre le cancer. Les détails de sa maladie n’ont pas été divulgués, respectant ainsi son souhait d’intimité. Sa femme a souligné dans son message l’importance qu’il accordait à la joie de vivre, exprimant sa gratitude pour les souvenirs partagés.

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Un héritage artistique durable
Durant plus de trois décennies de carrière, McMahon a su marquer les esprits par son élégance, son intensité et sa capacité à incarner des personnages nuancés. Qu’il joue un démon, un chirurgien narcissique ou un agent du FBI, il apportait une profondeur singulière à chacun de ses rôles. Sa disparition laisse un vide certain dans le paysage télévisuel.



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