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Cédric Jimenez revient avec Chien 51, un polar de science-fiction à l’esthétique marquée et au propos politique affirmé. Emmené par Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos, ce long-métrage, adapté d’un roman de Laurent Gaudé, s’annonce comme l’un des événements cinématographiques de l’automne. Découvrez la bande-annonce sur ActuaNews…

UNE ANTICIPATION SOCIALE AUX ACCENTS FUTURISTES

Une vision glaçante du Paris de demain
Dans Chien 51, le spectateur découvre un Paris métamorphosé, fragmenté en trois zones strictement délimitées selon les classes sociales. Une dystopie urbaine qui n’a rien de gratuit : elle sert de toile de fond à une intrigue policière menée tambour battant, tout en posant un regard acerbe sur les fractures contemporaines.

Une société gouvernée par l’intelligence artificielle
Au cœur de cette société du futur, l’intelligence artificielle ALMA régit les enquêtes criminelles, remplaçant en partie les méthodes traditionnelles de la police. L’équilibre bascule lorsque l’inventeur de cette technologie est brutalement assassiné, déclenchant une enquête qui va confronter deux policiers aux méthodes et aux origines diamétralement opposées.

UN DUO DE POLICIERS POUR UNE ENQUÊTE SOUS HAUTE TENSION

Une confrontation entre deux mondes
Les personnages de Salia et Zem, incarnés respectivement par Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche, sont contraints de collaborer malgré leurs différences profondes. Ce duo improbable, placé dans une situation explosive, structure le récit autour d’une tension permanente, à la fois narrative et sociale.

Une traque dans un monde au bord du chaos
À travers cette enquête menée tambour battant, le film s’attaque frontalement aux dérives sécuritaires, à la ghettoïsation urbaine et à l’usage politique de la technologie. Chien 51 ne se contente pas d’être un thriller haletant : il questionne les fondements mêmes de la justice, de la liberté et de la coexistence dans une société ultra-sécurisée.

UNE MISE EN SCÈNE SOIGNÉE ET UN CASTING PRESTIGIEUX

Un réalisateur qui confirme sa maîtrise du genre
Après Bac Nord et Novembre, Cédric Jimenez confirme sa prédilection pour le polar engagé, et poursuit son exploration des tensions sociales à travers un prisme résolument cinématographique. Avec Chien 51, il franchit une étape supplémentaire, mêlant esthétique futuriste, rythme tendu et fond politique dense.

Un casting impressionnant et éclectique
Porté par Gilles Lellouche, qui retrouve Jimenez après leur collaboration musclée sur Bac Nord, le film aligne une distribution de haut vol : Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel, Romain Duris, Valeria Bruni Tedeschi, Artus, mais aussi Lala&Ce et Stéphane Bak. Thomas Bangalter (ex-Daft Punk) participe également au projet, renforçant l’atmosphère électrisante de cette œuvre d’anticipation.

UNE ADAPTATION LITTÉRAIRE AU SERVICE D’UN CINÉMA ENGAGÉ

Laurent Gaudé et Olivier Demangel à l’origine du récit
Adapté d’un roman de Laurent Gaudé, Chien 51 bénéficie du talent du scénariste Olivier Demangel pour transformer une matière littéraire en thriller cinématographique nerveux. Le récit puise dans les peurs contemporaines pour bâtir un univers dense et cohérent, où chaque détail participe à la montée en tension.

Un film qui fait écho à notre époque
À travers la mise en scène d’un Paris dystopique, Chien 51 interroge directement les dérives de nos sociétés actuelles : inégalités, contrôle algorithmique, exclusion des classes populaires. En cela, il rejoint une lignée de films de science-fiction engagés, où le futur est surtout un miroir déformant du présent.

Chien 51 s’annonce comme une œuvre ambitieuse, mêlant le thriller noir et la science-fiction pour offrir une réflexion percutante sur notre avenir immédiat. Avec un casting prestigieux et une réalisation tendue, Cédric Jimenez signe un film qui devrait marquer la rentrée cinématographique. Sortie prévue en salles le 15 octobre 2025.