Miss Univers 2025 est en pleine tourmente : Omar Harfouch et Claude Makélélé quittent le jury après des accusations de tricherie et de sélection opaque. Retour sur un scandale qui fragilise l’édition prévue à Bangkok.
Le concours Miss Univers 2025 traverse une crise majeure après la démission coup sur coup d’Omar Harfouch, puis de Claude Makélélé. Accusations de jury parallèle, conflits d’intérêts, opacité totale dans la sélection des finalistes : l’événement prévu à Bangkok le 21 novembre 2025 semble plus fragilisé que jamais. Dans un tourbillon de révélations, de maladresses officielles et de tensions en coulisses, l’intégrité même du concours est désormais remise en question.
Une déflagration au sein du jury officiel
Omar Harfouch dénonce un processus de sélection opaque
La crise éclate lorsque l’homme d’affaires et musicien Omar Harfouch, l’un des huit jurés officiels, réalise que la liste des 30 finalistes a été établie sans que ni lui ni les autres juges n’aient été consultés. Avec stupéfaction, il découvre qu’un jury parallèle, composé de personnes dont l’identité n’a jamais été communiquée au jury officiel, aurait procédé à une présélection secrète. Informé par plusieurs candidates choquées par ces pratiques, il affirme que ce choix anticipé, opéré parmi les 136 prétendantes, s’est déroulé en coulisses, loin de toute procédure transparente. Pour lui, il s’agit d’une entorse inacceptable à l’éthique du concours.
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Un jury improvisé et des conflits d’intérêts présumés
Sur Instagram, Omar Harfouch déclare : « En tant que membre du jury de Miss Univers, je souhaite exprimer ma profonde confusion et mon inquiétude après avoir découvert, via les réseaux sociaux, qu’un jury improvisé a été formé pour sélectionner les 30 finalistes […] sans la présence d’aucun des 8 véritables membres du jury ». Il affirme également que certains membres de ce jury parallèle auraient des relations personnelles avec plusieurs candidates, citant même un milliardaire présenté comme le petit ami d’une prétendante latino-américaine. Ces liens jettent une ombre sérieuse sur l’impartialité du vote et alimentent les soupçons de favoritisme.
Réactions en chaîne et démissions successives
Une confusion entretenue par l’organisation du concours
Malgré les alertes d’Omar Harfouch, le comité Miss Univers ne dissipe pas les doutes. Au contraire, la communication officielle contribue à semer davantage le trouble. Il explique avoir signalé son désaccord, mais l’organisation publie ensuite une liste de noms sur Instagram, sans préciser le rôle de ces personnes dans la présélection. Cette absence de clarté renforce les interrogations et affaiblit la crédibilité du comité. Aux yeux du juré démissionnaire, cette opacité volontaire témoigne d’une volonté de contourner les règles établies.
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Un départ fracassant suivi d’une deuxième démission majeure
Après une discussion qualifiée d’« irrespectueuse » avec Raul Rocha, figure liée à l’organisation, Omar Harfouch annonce son retrait immédiat du jury. « J’ai décidé de démissionner du jury et de refuser de faire partie de cette mascarade », déclare-t-il. Il annonce également qu’il retire la musique qu’il avait composée pour l’événement. Quelques heures plus tard, un second choc frappe Miss Univers : Claude Makélélé, autre membre du jury, communique sa propre démission. Officiellement, l’ancien international français évoque des « circonstances personnelles imprévues ». S’il ne mentionne pas directement le scandale, la proximité des deux départs interroge.
Un concours Miss Univers 2025 plus fragilisé que jamais
Reconnaissance maladroite de l’organisation
Dans un communiqué publié sous pression, le comité Miss Univers reconnaît avoir procédé à une présélection de 30 finalistes « via un jury extérieur » sans en informer les membres officiels. Ce texte, rédigé dans la précipitation, confirme de fait les accusations d’Omar Harfouch et accentue la crise de confiance autour du concours. Pour de nombreux observateurs, cette reconnaissance involontaire signe une perte de légitimité difficilement réversible.
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Un événement désormais sous haute suspicion
La succession d’erreurs, de silences et de maladresses met en péril cette édition 2025, qui devait se tenir à Bangkok. Les candidates, d’abord enthousiastes, s’interrogent désormais sur l’équité du concours. L’opinion publique, particulièrement sensible aux questions de transparence, suit l’affaire de près. À mesure que le scandale prend de l’ampleur, le concours Miss Univers, réputé pour son prestige, se retrouve confronté à une crise d’une rare intensité, susceptible de marquer durablement son histoire.
Le concours Miss Univers 2025 se retrouve plongé dans une situation critique, secoué par des accusations de manipulations internes et par deux démissions marquantes. La reconnaissance maladroite de pratiques non conformes fragilise davantage un événement déjà contesté. À quelques mois de l’élection, la question demeure entière : Miss Univers pourra-t-il regagner la confiance du public et restaurer sa crédibilité avant la tenue de l’édition 2025 ?
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