Affaire Cauet : l’animateur et sa compagne Nathalie Dartois portent plainte contre la première accusatrice pour violation du secret de l’instruction et divulgation de données personnelles. Un nouveau rebondissement dans une enquête déjà complexe.
Depuis près de deux ans, l’affaire impliquant Sébastien Cauet continue de se complexifier. Contestant fermement les accusations à son encontre, l’animateur et son épouse ont déposé une nouvelle plainte visant la première femme à l’avoir accusé. Ils lui imputent une violation du secret de l’instruction et la divulgation d’informations personnelles pouvant mettre en danger leur famille. Une démarche qui intervient alors même que la procédure judiciaire suit son cours et que d’autres volets de l’affaire s’apprêtent à être examinés par la justice.
Un front judiciaire qui ne cesse de s’élargir
Une nouvelle plainte contre la première accusatrice
Sébastien Cauet et sa compagne Nathalie Dartois ont récemment saisi la justice pour dénoncer la diffusion non autorisée d’informations confidentielles. Selon les éléments rapportés par Le Parisien, Julie – la première accusatrice – aurait transmis à un tiers des données issues du dossier d’enquête, pourtant couvert par le secret de l’instruction. Cette transmission se serait faite via les messages privés de la plateforme X, et concernerait notamment des éléments photographiques liés à sa propre plainte déposée en novembre 2023.
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Des données personnelles rendues publiques
Au-delà de ces fuites, l’animateur et sa compagne reprochent également à Julie d’avoir partagé l’adresse du domicile de Nathalie Dartois, ainsi que son numéro de téléphone et son adresse mail. D’après la plainte, ces informations sont considérées comme « extrêmement sensibles », car elles permettent de localiser précisément l’intéressée et de potentiellement mettre en danger sa fille mineure. Le couple évoque un comportement « malveillant » qui, selon leur avocate, constitue une forme caractérisée de doxing, une pratique consistant à divulguer en ligne des données personnelles dans le but d’intimider, d’harceler ou de nuire.
Une enquête pénale toujours en cours
Une affaire initiale marquée par plusieurs plaintes
L’affaire débute en novembre 2023 lorsque Julie accuse l’animateur de viol. Dans les semaines qui suivent, trois autres femmes déposent à leur tour plainte, entraînant l’ouverture d’une information judiciaire pour « viols et agressions sexuelles sur mineures ». Sébastien Cauet est alors mis en examen, tout en réfutant catégoriquement l’ensemble des accusations. Ce premier volet de l’affaire reste aujourd’hui au cœur de l’enquête menée par les autorités compétentes.
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Des auditions et un complément de plainte
Le 14 octobre dernier, Cauet et Nathalie Dartois ont été entendus pendant toute une après-midi par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne. Ils auraient, depuis, déposé un complément de plainte dans lequel ils dénoncent la réception d’appels masqués dont la voix aurait été trafiquée. Le couple attribue ces communications à la même personne qu’ils visent dans leur action en justice, renforçant la tension entre les protagonistes et l’ampleur de l’affaire.
Un contexte mêlant retentissement médiatique et enjeux personnels
Une carrière radio qui repart malgré les turbulences
Sur le plan professionnel, l’animateur connaît parallèlement un regain de visibilité. De retour sur Europe 2, il enregistre selon Médiamétrie des audiences particulièrement favorables. La direction de la station envisagerait même de lui confier une tranche supplémentaire dès le 1ᵉʳ décembre. Une diffusion télévisée de son morning sur CSTAR serait également à l’étude, témoignant d’un soutien solide malgré la tourmente judiciaire qui l’entoure.
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D’autres ramifications de l’affaire devant la justice
Un autre volet judiciaire doit être jugé prochainement : une femme ayant menacé de porter plainte contre l’animateur avait exigé 30 000 euros en échange de son silence, ce qui avait conduit Cauet à déposer une plainte pour tentative de chantage. L’audience est prévue devant le tribunal correctionnel de Nanterre le 26 janvier. Cette seconde affaire illustre la diversité des accusations, contre-accusations et tensions entourant le dossier, et contribue à rendre l’enquête initiale encore plus complexe.
Cette nouvelle plainte vient une fois de plus alimenter une affaire déjà dense sur les plans médiatique et judiciaire. Entre accusations, ripostes juridiques et fuites présumées, l’enquête se déploie sur plusieurs fronts simultanés. Alors que la justice poursuit son travail, l’affaire continue d’attirer une attention importante, révélant la sensibilité des enjeux humains et juridiques qui y sont liés.
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