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Hoshi dénonce publiquement les abus dont elle aurait été victime de la part de son ancienne compagne et manageuse. Dans un témoignage bouleversant publié sur Instagram, l’artiste de 29 ans révèle avoir porté plainte pour des faits d’emprise et d’abus sexuels, transformant sa douleur en message de prévention et de libération.

Une parole nécessaire et courageuse

Un témoignage qui brise un long silence

Lundi 3 novembre 2025, la chanteuse Hoshi a choisi son compte Instagram pour mettre fin à des mois de silence. Dans un texte empreint de sincérité et de douleur, l’interprète de Ta Marinière raconte avoir été victime de violences psychologiques et sexuelles au sein de son ancienne relation. Elle évoque des faits d’abus, de manipulation et d’emprise, tout en expliquant avoir déposé plusieurs plaintes désormais au cœur d’une enquête judiciaire.

Une relation d’emprise racontée sans détour

« J’ai hurlé en silence pendant des mois », écrit Hoshi dans son message. Elle décrit une relation dans laquelle son consentement aurait été bafoué, ses refus ignorés, et sa liberté progressivement confisquée. L’artiste déclare avoir été “salie, abusée”, affirmant que son ex-compagne et manageuse aurait exercé un contrôle total sur sa vie personnelle et professionnelle.

Une artiste qui transforme la douleur en combat

La question du consentement au centre du témoignage

À travers ses mots, Hoshi souligne la nécessité de redéfinir le consentement. Elle insiste : “Dire oui une fois ne veut pas dire ne plus jamais pouvoir dire non.” Ses propos résonnent comme un rappel essentiel dans une société encore marquée par le silence des victimes. En choisissant de parler, elle met en lumière la complexité de l’emprise et la difficulté à en sortir, rappelant que la peur, la honte et la dépendance émotionnelle peuvent enfermer durablement les victimes.

Un appel à la vigilance et à la prévention

La chanteuse transforme son épreuve en un message de prévention. Elle invite ses fans, notamment les plus jeunes, à prêter attention aux signaux d’alerte dans une relation amoureuse. “Je veux que mon témoignage serve : qu’on sache que céder, se taire, ce n’est pas aimer.” Hoshi souligne la nécessité d’écouter son instinct, de poser ses limites et de chercher de l’aide sans attendre.

Une enquête en cours et une vague de soutien

Le dépôt de plainte et les suites judiciaires

Plusieurs plaintes ont été déposées par l’artiste. Le parquet a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les faits dénoncés. Hoshi, de son côté, indique avoir “repris le contrôle” de sa vie après des années d’enfermement émotionnel et professionnel. Son témoignage s’inscrit dans une démarche de transparence et de confiance envers la justice, tout en rappelant que la procédure reste en cours et que la présomption d’innocence doit être respectée.

Un élan de solidarité et de reconnaissance

Depuis sa publication, la chanteuse a reçu une vague de soutien considérable. Fans, artistes et anonymes saluent son courage et sa dignité. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages évoquent l’importance de sa prise de parole pour briser le tabou des violences conjugales et des abus dans le milieu artistique. Cette mobilisation illustre à quel point la libération de la parole reste un acte essentiel pour faire évoluer les mentalités.

Une voix qui compte au-delà de la scène

De la douleur à la résilience artistique

Hoshi n’est pas seulement une artiste à succès : elle est devenue une figure de force et de résilience. Derrière ses succès musicaux — Amour Censure, Cœur Parapluie, ou encore Feel Good — se cache une femme déterminée à faire entendre la vérité. Sa démarche s’inscrit dans une continuité : celle de défendre la liberté d’aimer, d’être soi et de dire non.

Une responsabilité publique et un message d’espoir

Au-delà de son propre drame, Hoshi utilise sa notoriété pour sensibiliser. En partageant son expérience, elle participe à un mouvement plus large de lutte contre les violences faites aux femmes, rappelant que nul n’est à l’abri, même derrière les projecteurs. Elle conclut son texte sur une phrase poignante : “Certaines danses laissent des cicatrices qu’aucune musique ne pourra jamais effacer.”

Le témoignage d’Hoshi dépasse la sphère intime pour devenir un acte de courage et de prévention. En osant dire l’indicible, elle rappelle que parler peut sauver, et qu’aucune carrière ni relation ne justifie la souffrance. Plus que jamais, sa voix résonne comme un appel à la vigilance, à la bienveillance et à la solidarité.