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Les accusateurs de Michael Jackson, Wade Robson et James Safechuck, réclament 400 millions de dollars à son héritage. Une bataille judiciaire où Paris Jackson s’oppose aussi aux administrateurs sur les frais d’avocats.
Wade Robson et James Safechuck, qui accusent Michael Jackson d’abus sexuels dans leur enfance, réclament désormais 400 millions de dollars de dommages et intérêts. Une somme colossale révélée par les administrateurs de l’héritage du chanteur, actuellement en conflit judiciaire avec Paris Jackson au sujet des frais d’avocats.
Jusqu’ici, le montant réclamé par Wade Robson et James Safechuck dans leur action en justice demeurait inconnu. Désormais, les documents déposés par John Branca et John McClain, exécuteurs testamentaires de Michael Jackson, confirment que les deux accusateurs exigent 400 millions de dollars. Ce chiffre impressionnant ajoute une nouvelle dimension à une affaire déjà explosive.
Les accusations visent non pas l’artiste directement, mais ses sociétés, MJJ Productions et MJJ Ventures. Robson et Safechuck affirment que ces structures auraient facilité les abus allégués. Les administrateurs de l’héritage rejettent catégoriquement ces affirmations, rappelant que Jackson n’a jamais été condamné pour des faits similaires de son vivant.
La révélation de ce montant intervient dans le cadre d’un litige parallèle opposant Paris Jackson à Branca et McClain. La fille du « King of Pop » conteste certaines dépenses engagées par les administrateurs, en particulier les honoraires de plusieurs cabinets d’avocats mobilisés pour défendre l’héritage contre diverses procédures judiciaires.
Les administrateurs préviennent que si Paris Jackson obtenait gain de cause, l’héritage risquerait de ne pas pouvoir couvrir les frais nécessaires aux procès. Un défaut de paiement, selon eux, serait « désastreux » et pourrait conduire à la perte d’affaires essentielles, mettant en péril la stabilité financière d’un patrimoine évalué aujourd’hui à plusieurs milliards de dollars.
James Safechuck affirme avoir rencontré Michael Jackson à l’âge de dix ans lors d’une publicité pour Pepsi en 1986. Selon lui, une proximité s’était rapidement installée, débouchant sur des abus qui auraient duré plusieurs années. Wade Robson avance des accusations similaires, déclarant que les agressions ont commencé dès l’âge de sept ans et se seraient prolongées dans le temps.
En 2019, HBO a diffusé Leaving Neverland, documentaire dans lequel Robson et Safechuck détaillent leurs accusations. Ce film a ravivé la polémique autour de Michael Jackson, divisant le public et relançant le débat sur son héritage artistique. Malgré ces révélations, les sociétés de Jackson continuent de nier toute implication ou responsabilité.
Les exécuteurs soulignent que sans le soutien juridique des cabinets engagés, des projets majeurs liés à Michael Jackson pourraient être compromis. Parmi eux figurent le spectacle MJ One du Cirque du Soleil, la comédie musicale MJ: The Musical et le film biographique Michael actuellement en préparation. Autant d’initiatives qui contribuent à maintenir vivante l’influence culturelle et financière de l’artiste disparu en 2009.
Branca et McClain rappellent également que leur gestion a permis de transformer un héritage initialement grevé de près d’un demi-milliard de dettes en un véritable empire pesant plusieurs milliards de dollars. Ils estiment que la poursuite des litiges, conjuguée à la contestation de Paris Jackson, menace ce fragile équilibre.
L’affaire opposant Wade Robson et James Safechuck à l’héritage de Michael Jackson prend une ampleur nouvelle avec la révélation de la somme réclamée : 400 millions de dollars. Ce montant faramineux illustre la complexité des enjeux financiers et judiciaires qui entourent la mémoire du « King of Pop ». Entre accusations persistantes, défense acharnée des exécuteurs et divergences familiales, le dossier reste loin d’être clos.
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