Lors de l’ouverture de la Feria des Vendanges à Nîmes, Jeremstar a interrompu la corrida pour dénoncer la cruauté de la tauromachie, en collaboration avec l’association PETA. Traîné hors des arènes et placé en garde à vue pendant plus de 36 heures, l’influenceur revendique un acte militant qu’il assume pleinement.
Une action spectaculaire au cœur des arènes
Une intrusion en pleine mise à mort
Le vendredi soir, lors de la corrida inaugurale de la Feria des Vendanges à Nîmes, Jeremstar a sauté dans l’arène au moment où un taureau était mis à mort. Munis d’une pancarte affichant « F*ck la corrida ! », il a interrompu le spectacle devant des milliers de spectateurs. Rapidement maîtrisé, il a été violemment plaqué au sol puis expulsé des arènes par plusieurs hommes.
Une arrestation musclée suivie d’une garde à vue
À l’issue de cette intervention, l’influenceur a été arrêté par la police et placé en garde à vue durant plus de 36 heures. Une mesure qu’il considère comme dérisoire au regard de la souffrance des animaux : « Aussi éprouvantes qu’aient été les conditions de la garde à vue, elles ne sont rien comparées à ce que subissent les taureaux », a-t-il déclaré à sa sortie.
Un engagement militant affirmé
Un partenariat avec PETA
Cette action coup de poing a été menée en collaboration avec l’association PETA, dont Jeremstar est un fidèle soutien. L’influenceur, suivi par des millions de personnes sur Instagram, Snapchat et YouTube, a déjà participé à plusieurs actions militantes, notamment contre l’usage des peaux exotiques lors de la Fashion Week parisienne ou contre la fourrure lors de manifestations ciblant Louis Vuitton et Hermès.
Des motivations personnelles fortes
Jeremstar explique avoir été profondément bouleversé par les images de taureaux torturés dans les corridas. « Rien ne justifie de poignarder des animaux terrorisés ou d’applaudir lorsqu’ils succombent dans l’arène après une lente agonie. C’est de la torture, pas de la culture ! », a-t-il affirmé. Pour lui, sa notoriété doit servir de caisse de résonance à une cause qui lui tient à cœur : la défense des animaux.
La corrida au centre des polémiques
Une pratique dénoncée par une majorité de Français
La corrida, qui consiste à affaiblir puis mettre à mort un taureau sous les applaudissements du public, est régulièrement dénoncée par les associations de protection animale. Les statistiques sont claires : 75 % de la population française se dit favorable à son interdiction. Pourtant, cette pratique reste autorisée dans certaines régions, notamment dans le Sud, où elle est considérée comme une tradition.
Des méthodes jugées cruelles et archaïques
Les critiques mettent en avant la violence extrême infligée aux taureaux : piqués à la lance, harcelés par les banderilles puis achevés par le matador, beaucoup meurent dans une lente agonie, parfois après plusieurs tentatives d’estocade. Dans certains cas, l’animal est encore conscient lorsque ses oreilles ou sa queue sont découpées pour être conservées en trophée. PETA rappelle que chaque animal est un individu et appelle les citoyens à écrire aux maires des villes taurines pour exiger la fin de ces pratiques.
Qu’elle soit vue comme un acte de bravoure ou comme une provocation, l’intrusion de Jeremstar dans les arènes de Nîmes ne laisse personne indifférent. En assumant une garde à vue de plus de 36 heures, l’influenceur entend donner plus de visibilité à un débat qui divise la société française depuis des décennies. La polémique relancée à l’ouverture de la Feria de Nîmes rappelle que la corrida reste un sujet sensible, où se confrontent tradition et éthique animale.
//www.instagram.com/embed.js
En savoir plus sur ActuaNews.fr
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.