Une affaire aux multiples rebondissements

Des accusations qui avaient déjà fait grand bruit

En février 2024, Judith Godrèche avait publiquement accusé le cinéaste Benoît Jacquot de viols, avant de mettre également en cause le réalisateur Jacques Doillon pour des faits d’agression sexuelle. Ces révélations avaient conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête portant sur plusieurs chefs d’accusation : viol sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, viol, violences par concubin, et agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité.

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Des gardes à vue médiatisées

Dans le cadre de cette enquête, Benoît Jacquot et Jacques Doillon avaient tous deux été placés en garde à vue et entendus par les enquêteurs. À l’époque, l’avocate de Jacques Doillon avait dénoncé une mesure disproportionnée, estimant que son client aurait dû être convoqué dans le cadre d’une audition libre, compte tenu de l’ancienneté des faits et de leur prescription supposée. Elle avançait alors qu’un classement sans suite apparaissait inéluctable.


Une contre-attaque judiciaire engagée par Jacques Doillon

La plainte du réalisateur

Dans ce contexte, Jacques Doillon avait décidé de déposer plainte contre Judith Godrèche, estimant que les déclarations publiques de l’actrice portaient atteinte à son honneur et à sa considération. Cette démarche avait conduit la justice à notifier à Judith Godrèche un « avis préalable de mise en examen », étape qui la plaçait directement face à la perspective d’un procès.

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La réaction de Judith Godrèche

Ce 10 septembre, l’actrice a confirmé sur son compte Instagram avoir été officiellement mise en examen pour des propos comportant « des allégations ou imputations de faits susceptibles de porter atteinte à l’honneur ou à la considération » de Jacques Doillon. Dans ce même message, elle a souligné le paradoxe qu’elle perçoit dans la temporalité judiciaire : « D’un côté, ma plainte contre lui se heurte à la prescription. De l’autre, pour sa plainte contre moi, la justice ne perd pas de temps. »


Un procès à venir sous haute tension

Les interrogations sur la liberté de parole des victimes

Dans ses publications, Judith Godrèche s’interroge sur la portée de cette décision judiciaire. Elle interpelle ses abonnés en leur demandant : « À votre avis, ça encouragera les victimes à dénoncer les violences qu’elles ont subies, ou ça les dissuadera ? » Par cette question, elle met en lumière la crainte d’un effet dissuasif pour d’autres femmes et hommes qui pourraient envisager de témoigner publiquement.

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Un affrontement judiciaire inévitable

L’actrice a également déclaré qu’un procès aurait bien lieu et que ce dernier inverserait les rôles : Jacques Doillon apparaissant sur le banc des victimes et elle-même sur celui des prévenus. Elle affirme toutefois attendre avec détermination cette audience, qu’elle voit comme l’occasion de « venir expliquer la vérité de son comportement ». Elle a même ajouté qu’elle pourrait ne pas être seule à apporter des témoignages allant dans ce sens.



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