Kathryn Bigelow signe son grand retour avec A House of Dynamite, un thriller nucléaire porté par Idris Elba et Rebecca Ferguson. Disponible dès le 24 octobre sur Netflix, le film promet une immersion haletante dans les coulisses du pouvoir américain face à une menace nucléaire.
Netflix dévoilera le 24 octobre prochain A House of Dynamite, un film réalisé par Kathryn Bigelow avec Idris Elba et Rebecca Ferguson en têtes d’affiche. Ce drame politique met en scène une menace nucléaire imminente sur le sol américain et questionne les failles du pouvoir face à l’impensable. Porté par un casting prestigieux et une mise en scène glaçante, ce long-métrage s’annonce comme un événement cinématographique.
Kathryn Bigelow de retour avec un récit explosif
Une intrigue sous haute tension
Le film débute lorsqu’un missile de provenance inconnue est lancé vers les États-Unis. Sa trajectoire ne laisse guère de doute : Chicago, mégalopole de plus de neuf millions d’habitants, est directement menacée. Le temps s’accélère, et avec lui, l’angoisse d’un désastre nucléaire irréversible.
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Une immersion dans les coulisses du pouvoir
Comme à son habitude, Kathryn Bigelow plonge le spectateur au cœur des arcanes du pouvoir. Le récit explore simultanément la Maison-Blanche, le Pentagone et une base militaire, révélant les dilemmes politiques, militaires et moraux d’un pays confronté à une attaque inattendue. Idris Elba, incarnant le Président, et Rebecca Ferguson, en capitaine de l’armée, traduisent l’urgence et la gravité d’une crise sans précédent.
Un thriller politique dans la lignée de Bigelow
De Démineurs à Zero Dark Thirty, une cinéaste engagée
Kathryn Bigelow s’est imposée comme l’une des réalisatrices les plus influentes du thriller politique contemporain. Après avoir exploré la guerre en Irak avec Démineurs, puis la traque de Ben Laden dans Zero Dark Thirty, elle poursuit son œuvre de décryptage des tensions géopolitiques avec A House of Dynamite. Ici, l’arme nucléaire incarne la menace ultime, soulignant l’impuissance des instances dirigeantes.
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Une atmosphère réaliste et oppressante
Le film se distingue par son réalisme glaçant. Chaque décision, chaque retard, chaque hésitation prend une ampleur dramatique. Le spectateur est immergé dans un suspense bureaucratique où la tension monte inexorablement. Si quelques instants personnels émergent, ils s’effacent rapidement face à l’urgence collective. Le résultat est une fresque sombre, à la fois technique et profondément humaine.
Un dispositif narratif audacieux et percutant
La « structure Rashōmon » comme moteur dramatique
Le scénario, coécrit par Noah Oppenheim, adopte une narration fragmentée. Chaque séquence revisite les événements depuis un point de vue différent, multipliant les perspectives et renforçant la tension dramatique. Cette technique, déjà employée par Ridley Scott dans Le Dernier Duel ou par Zach Cregger dans Évanouis, permet ici de confronter le spectateur à la multiplicité des choix possibles et à l’illusion d’un contrôle politique.
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Un message anti-nucléaire implacable
En rejouant sans cesse la même course contre la montre, le film donne l’impression de foncer droit vers l’inévitable. Cette répétition souligne l’absurdité de l’arme nucléaire et l’impuissance des dirigeants face à une menace incontrôlable. Plus le récit progresse, plus l’impression de réalisme s’impose, laissant le spectateur face à un vertige nihiliste.
Avec A House of Dynamite, Kathryn Bigelow signe un nouveau récit coup de poing qui questionne la sécurité mondiale et l’illusion de maîtrise des puissances. Son casting de haut niveau et sa mise en scène maîtrisée promettent de marquer durablement les spectateurs. Disponible sur Netflix dès le 24 octobre, le film s’annonce comme un des rendez-vous majeurs de l’automne.
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D’aucuns trouvent que la structure répétitive affaiblit la tension du film. Personnellement, je ne trouve pas. Je trouve au contraire qu’elle nous permet de considérer la menace autrement que dans l’urgence du moment, elle nous ramène à notre propre acceptation de ce péril absolu.
Excellente chronique. 👏🏼
D’aucuns trouvent que la structure répétitive affaiblit la tension du film. Personnellement, je ne trouve pas. Je trouve au contraire qu’elle nous permet de considérer la menace autrement que dans l’urgence du moment, elle nous ramène à notre propre acceptation de ce péril absolu.
Excellente chronique. 👏🏼
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