Des lunettes brisées qui relancent l’enquête

Un objet retrouvé en morceaux

Parmi les indices relevés par les enquêteurs figure une paire de lunettes appartenant à Delphine Jubillar. Découvertes en plusieurs fragments, avec une branche cassée près du canapé et le reste posé sur la table, elles ont fait l’objet d’une nouvelle expertise. Les conclusions des spécialistes soulignent la présence d’ADN de Delphine et de son mari, mais aucun autre profil n’a été identifié.

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L’hypothèse d’une dispute conjugale

Ces résultats semblent conforter la thèse d’une altercation violente entre les époux. D’après les expertises de la Direction générale de l’Armement, une force équivalente à un coup de poing aurait été nécessaire pour provoquer de tels dégâts sur les montures. Pour les enquêteurs, cet élément oriente davantage vers une confrontation domestique survenue la nuit de la disparition.


Une défense qui dénonce une enquête biaisée

Une photo qui sème le doute

Cependant, la défense de Cédric Jubillar met en avant une photographie de novembre 2020 montrant déjà les lunettes endommagées. Selon les avocats, elles « tenaient tant bien que mal sur son nez » avant les faits. Pour Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin, la procédure menée serait « purement accusatoire », sans véritable considération pour la présomption d’innocence.

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Des pistes négligées selon la défense

Les conseils de l’accusé soulignent également des manquements dans l’instruction, évoquant des témoignages non exploités et des pistes abandonnées trop tôt. Certains échanges en ligne que Cédric aurait eus avec des internautes n’auraient pas été pris en compte. Un ancien policier et proche de l’accusé regrette ainsi que les gendarmes soient « passés à côté de certains témoignages ».


Un témoignage crucial mais controversé

La version du fils aîné

Un autre élément sensible concerne le témoignage du fils aîné du couple, âgé de six ans lors des faits. Entendu à plusieurs reprises, il a affirmé avoir vu ses parents se pousser mutuellement et entendu sa mère crier « Arrête-toi ! ». Des propos qui contredisent la version de Cédric Jubillar, lequel affirme s’être endormi avant 22h30 et nie toute dispute ce soir-là.

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Les réserves de la défense

L’avocat de l’accusé conteste la fiabilité de ce témoignage, rappelant qu’il a été recueilli un an après les faits et repose sur la mémoire fragile d’un enfant. Il estime que fonder l’accusation sur de telles déclarations traduit une faiblesse des preuves matérielles. Concernant les lunettes, la défense avance qu’elles pouvaient déjà être abîmées ou avoir été cassées après la disparition, pointant aussi une expertise réalisée sur des montures neuves sans tenir compte de leur usure préalable.



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