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Attendu ce jeudi 28 août devant le tribunal de Colmar, Nordahl Lelandais a refusé de quitter sa cellule pour comparaître dans le cadre d’un procès pour violences conjugales. Évoquant une « pression médiatique », l’ancien militaire a demandé à être représenté par son avocat. L’audience est reportée au 19 septembre, date à laquelle sa présence sera rendue obligatoire.

Un procès repoussé dans un climat tendu

Un refus de comparution justifié par la « pression médiatique »

Nordahl Lelandais, incarcéré à la prison d’Ensisheim (Haut-Rhin), devait comparaître ce 28 août pour répondre de faits de violences conjugales commis en juin dernier au parloir. Pourtant, il a refusé d’être extrait de sa cellule. Dans un courrier adressé au tribunal, lu par le président d’audience, il affirme que la médiatisation de son dossier l’empêcherait de s’exprimer sereinement.

Une décision judiciaire ferme

Le tribunal n’a pas retenu cet argument. Après délibération, les magistrats ont jugé sa présence indispensable et ont fixé une nouvelle audience au 19 septembre à 14 heures. Si l’accusé refuse une nouvelle fois de comparaître, un mandat d’amener sera immédiatement délivré.

Des faits commis en détention

Des violences présumées devant son fils

Lelandais est poursuivi pour avoir exercé des violences à l’encontre de sa compagne, en présence de leur fils âgé de 19 mois, lors d’un parloir en juin. L’incident s’est déroulé sous les yeux de surveillants pénitentiaires et aurait été capté par des caméras de vidéosurveillance. Ces éléments constituent des preuves clés dans le dossier.

Une version contestée par l’accusé

L’ancien militaire nie catégoriquement les faits reprochés. Selon son récit, il n’aurait pas été violent, mais aurait seulement tenté d’expliquer à sa compagne comment elle aurait pu être attaquée si elle pratiquait seule son footing. Sa défense affirme qu’il est disposé à s’exprimer lors de la prochaine audience, à condition que celle-ci se tienne à huis clos.

Un lourd passé judiciaire qui pèse sur le dossier

Des condamnations déjà prononcées

Nordahl Lelandais purge actuellement une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans pour l’enlèvement et le meurtre de la petite Maëlys. Il a également été condamné à 20 ans de prison pour le meurtre du caporal Arthur Noyer et à une peine supplémentaire d’un an pour des faits d’agression sexuelle sur une petite cousine.

Une figure marquée par la médiatisation

Ces crimes, qui ont profondément marqué l’opinion publique, placent Nordahl Lelandais sous un éclairage médiatique constant. C’est précisément ce poids médiatique qu’il invoque aujourd’hui pour justifier son refus de comparaître. Néanmoins, la justice estime que la gravité des faits de violences conjugales nécessite une confrontation directe devant les juges.

Le procès de Nordahl Lelandais pour violences conjugales, initialement prévu ce 28 août, se tiendra finalement le 19 septembre. Malgré ses tentatives pour éviter l’audience, la justice a rappelé le caractère impératif de sa comparution. Ce nouvel épisode vient s’ajouter à un parcours judiciaire déjà marqué par des condamnations d’une extrême gravité.