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Un standardiste de la célèbre émission matinale de Manu Lévy sur NRJ a été congédié après la découverte d’un vaste système frauduleux. Pendant deux ans, il aurait permis à ses proches d’empocher des salaires fictivement doublés et de remporter de nombreux cadeaux en échange de commissions. Une affaire qui secoue les coulisses de la station.

Une affaire embarrassante pour la radio

Deux ans de pratiques frauduleuses mises au jour

L’affaire a été révélée cet été après une enquête interne de la radio. Le standardiste concerné aurait profité de sa position au sein de l’équipe pour manipuler le système des jeux concours de la matinale. Grâce à ces manœuvres, ses proches auraient bénéficié d’un doublement artificiel de leurs revenus et remporté près d’une centaine de lots.

Des commissions perçues en contrepartie

En échange de ces avantages offerts à son entourage, le salarié empochait des commissions. Ces pratiques, menées dans l’ombre pendant plus de deux ans, ont fini par alerter la direction. Face à l’ampleur des malversations découvertes, NRJ a décidé de mettre un terme immédiat à sa collaboration avec l’intéressé.

Un stratagème minutieusement organisé

Un réseau de rabatteurs impliqué

Selon les éléments révélés par le journaliste Clément Garin, l’escroquerie ne reposait pas uniquement sur le standardiste. Certaines personnes, parfois complices malgré elles, affirment avoir été approchées par un rabatteur. Ce dernier leur proposait de participer à la fraude, notamment via la manipulation de fausses fiches de paie.

Des faux salaires et des gains détournés

Le mécanisme était précis : les participants recevaient environ 500 euros, tandis que le reste des sommes générées revenait au rabatteur et au standardiste. Ce système permettait ainsi d’alimenter un véritable circuit parallèle de gains indus, mêlant argent et cadeaux remportés par le biais des concours radiophoniques.

Des révélations qui interpellent

Un silence de la direction qui suscite l’étonnement

Si le licenciement a été prononcé sans délai, NRJ n’a pas souhaité donner de suites judiciaires à cette affaire. La radio n’a pas déposé plainte, préférant clore le dossier en interne. Ce choix suscite l’incompréhension de certains observateurs, qui estiment qu’une telle fraude aurait mérité une réponse plus ferme.

Une enquête médiatique déterminante

C’est l’investigation de Clément Garin qui a permis de mettre en lumière l’ampleur du stratagème. Après plusieurs semaines de recherche, le journaliste a recueilli des témoignages de personnes ayant participé au système, volontairement ou non. Ses révélations viennent aujourd’hui éclairer les coulisses d’une affaire qui, sans elles, serait peut-être restée confidentielle.

Cette fraude, menée dans l’ombre de l’une des émissions matinales les plus écoutées de France, soulève des interrogations sur les mécanismes de contrôle internes des grandes stations. Si le standardiste a été congédié, le silence judiciaire de NRJ continue d’alimenter le débat. Entre abus de confiance et gestion discrète du scandale, cette affaire met en lumière les fragilités d’un secteur où la transparence s’impose désormais comme une nécessité.