Un artiste au sommet d’une trajectoire singulière

De la Star Academy aux scènes internationales

Révélé en 2008 lors de la septième saison de la Star Academy, Quentin Mosimann, alors âgé de 20 ans, s’est rapidement émancipé de l’image de télécrochet. En une quinzaine d’années, il est devenu une figure incontournable de la scène électro mondiale, se produisant dans de nombreux festivals et clubs d’Europe comme d’Asie et intégrant à plusieurs reprises dans le Top 100 des meilleurs DJ du monde.

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Une collaboration décisive avec Grand Corps Malade

Le véritable tournant intervient lorsqu’il croise la route de Grand Corps Malade. En composant et produisant deux albums du slameur, dont Mesdames en 2020, Mosimann gagne en notoriété et en légitimité. Cette complicité artistique l’a propulsé sur les ondes et dans la lumière, le conduisant à collaborer ensuite avec Barbara Pravi, Louane, Patrick Bruel ou encore Claudio Capéo.


Les « dream tracks » : un concept qui séduit

Une idée simple, un succès fulgurant

Depuis janvier 2024, Mosimann s’amuse à créer des morceaux inédits à partir de sons hétéroclites : refrains connus, bruitages, voix, génériques ou encore dialogues cultes. Ces défis lui sont lancés par des anonymes comme par des personnalités. Le concept séduit immédiatement, cumulant des millions de vues en ligne, à l’image du « dream track » conçu pour Alain Chabat, visionné près de 10 millions de fois.

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Une vitrine parfaite pour France Inter

Séduite par ce format original, Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, a proposé à l’artiste d’intégrer la grille de rentrée. Dès le 27 août, il livrera chaque mercredi matin, à 8h55, une « chanson rêvée » d’une durée de quatre minutes. Mosimann se réjouit de cette « carte blanche » offerte par la station qu’il dit écouter assidûment, promettant de mêler des univers aussi contrastés que Vincent Delerm et Daft Punk.


Un musicien éclectique et perfectionniste

Entre exigence électro et chanson française

À 37 ans, Mosimann revendique un style hybride, oscillant entre musique électronique pointue et chanson populaire. Ce mélange des genres lui a permis de séduire aussi bien les amateurs d’électro que le grand public, en témoigne son rôle de producteur auprès d’artistes français de renom. Sa démarche consiste à prouver que derrière l’image festive du DJ, bras levés face à la foule, se cache un travail minutieux et exigeant.

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Un second souffle grâce aux réseaux sociaux

Sur Instagram et TikTok, où il cumule plusieurs centaines de milliers d’abonnés, Mosimann partage ses « dream tracks » avec une communauté enthousiaste. Ces vidéos, qu’il qualifie de « good mood » et porteuses de sens, lui ont permis de trouver une nouvelle dynamique artistique. Leur popularité annonce déjà un album prévu pour 2026 sous le label RCA, ainsi qu’une tournée internationale.


Mosimann, un parcours jalonné de défis relevés

Des collaborations inattendues et ambitieuses

Les défis musicaux lancés à Mosimann témoignent de l’originalité de son approche. Alain Chabat lui a par exemple demandé de mêler des extraits de Tex Avery, des monologues de Chantal Lauby et Édouard Baer, ou encore le générique d’Astérix. Le nageur Florent Manaudou, lui, a imposé une ambiance aquatique, ponctuée de sons de percussions et d’évocations de Star Wars. À chaque fois, Mosimann a relevé le défi avec créativité.

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Une reconnaissance tardive mais méritée

L’artiste reconnaît volontiers avoir mis du temps à trouver sa voie. Contrairement à d’autres musiciens révélés très jeunes, il estime avoir atteint une véritable maturité artistique après quinze ans de carrière. Aujourd’hui, il aborde son nouvel engagement sur France Inter comme une consécration et une opportunité de partager sa passion avec un public élargi.



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