Le parquet de Bordeaux rouvre l’enquête sur la mort de Krisztina Rády, ex-compagne de Bertrand Cantat, à la suite d’un documentaire Netflix. Une décision controversée que la famille de la défunte conteste vivement.
Le parquet de Bordeaux a rouvert l’enquête sur le suicide de Krisztina Rády à la suite de la diffusion d’un documentaire consacré à Bertrand Cantat. Une décision qui suscite la désapprobation de la famille de la défunte, malgré l’apparition d’éléments inédits.
Une affaire relancée quatorze ans après le drame
Une nouvelle enquête ouverte après la diffusion d’un documentaire Le 24 juillet dernier, le parquet de Bordeaux a officiellement rouvert une enquête sur les circonstances du décès de Krisztina Rády, ex-compagne de Bertrand Cantat, retrouvée pendue à son domicile en 2010. Cette décision intervient après la diffusion sur Netflix du documentaire Le cas Cantat, qui a mis en lumière des éléments nouveaux, notamment une lettre d’adieu inédite.
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Une missive troublante mentionnant le chanteur Cette lettre, dévoilée par Paris Match, contient des propos dirigés contre Bertrand Cantat : « Merci aux cris incessants et aux accusations de Bertrand, dépositaire exclusif de souffrance ». D’autres personnes y sont également évoquées, décrites comme ayant participé à sa détresse. Le documentaire, jugé « particulièrement à charge » par l’avocat de la famille Rády, soulève ainsi de nouvelles interrogations quant à un possible harcèlement moral.
Une opposition ferme de la famille de la défunte
Les parents de Krisztina Rády réclament l’apaisement Par la voix de leur avocat Me Tibor-Louis Leh, les parents de Krisztina Rády ont exprimé leur incompréhension face à ce qu’ils considèrent comme un « acharnement judiciaire ». Ils affirment ne pas croire en l’hypothèse d’un suicide forcé et déclarent souhaiter désormais tourner la page, après quatorze années de procédures infructueuses.
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Des procédures antérieures déjà classées sans suite Depuis 2010, quatre enquêtes ont été ouvertes pour tenter d’éclaircir les causes du décès de Krisztina Rády. Aucune n’a débouché sur des poursuites. Ces décisions avaient été motivées par un manque de preuves tangibles permettant d’imputer à Bertrand Cantat une quelconque responsabilité pénale directe dans le suicide de la mère de ses enfants.
Un passé judiciaire lourd pour le chanteur de Noir Désir
La condamnation pour le meurtre de Marie Trintignant toujours en mémoire Bertrand Cantat avait déjà été reconnu coupable en 2003 du meurtre de l’actrice Marie Trintignant, pour lequel il avait écopé d’une peine de huit ans de prison. Ce passé judiciaire pèse lourdement sur l’image publique de l’artiste et continue de nourrir les controverses à chacune de ses apparitions médiatiques ou artistiques.
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Une relation conjugale marquée par des tensions La relation entre Cantat et Rády, bien que séparés au moment des faits, n’avait pas été juridiquement dissoute. Le couple, marié en 1997, avait eu deux enfants. Selon les dires des parents de Krisztina, leur fille vivait sous une forme de « terreur psychologique », même s’ils reconnaissent que plusieurs facteurs complexes ont pu influencer son passage à l’acte.
Des documents contradictoires et des avis divergents
Deux lettres d’adieu aux contenus opposés Outre la lettre rendue publique par Paris Match, une seconde lettre, en possession de la famille Rády, a été mentionnée par leur avocat. Contrairement à la première, elle ne contient aucune accusation contre Bertrand Cantat et évoque plutôt un contentieux d’ordre professionnel, renforçant l’idée que les causes du geste fatal de Krisztina Rády pourraient être multiples.
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Un débat public relancé dans un climat social sensible La réouverture du dossier a été saluée par plusieurs associations féministes qui voient dans cette initiative un signal fort en faveur des victimes de violences conjugales. Toutefois, le refus des proches de Krisztina de soutenir cette démarche démontre la complexité émotionnelle et juridique de cette affaire qui continue de diviser, même au sein des familles concernées.
La réactivation de cette affaire emblématique s’inscrit dans un contexte de prise de conscience sociétale autour des violences faites aux femmes. Cependant, la volonté des proches de la victime de ne pas relancer une procédure témoigne du besoin d’apaisement. L’enquête devra désormais déterminer si les nouveaux éléments sont de nature à réévaluer les conclusions précédentes ou non.
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Rien que de voir sa tête me fait vomir. Je n’ai jamais compris les gens qui dissocient l’homme de l’artiste…
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