Une affaire retentissante entre deux géants du jeu vidéo

Une plainte pour plagiat déposée aux États-Unis
Le 25 juillet, Sony Interactive Entertainment a officiellement saisi la justice fédérale américaine, accusant Tencent d’avoir copié son univers emblématique Horizon. Le litige repose sur de fortes similitudes entre le futur jeu de Tencent, Light of Motiram, et les titres Horizon Zero Dawn (2017) et Horizon Forbidden West (2022), deux succès planétaires signés PlayStation.

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Des ressemblances jugées flagrantes par Sony
Selon la plainte, Tencent aurait reproduit de manière “servile” l’esthétique, l’univers narratif et même l’avatar principal de la saga Horizon. Sony souligne que l’héroïne mise en avant dans la promotion de Light of Motiram évoque directement Aloy, la protagoniste iconique de sa série. L’objectif, selon SIE, aurait été de semer volontairement la confusion chez les joueurs.


Des enjeux économiques et juridiques considérables

Des demandes de dédommagement chiffrées
Dans ce recours judiciaire, Sony réclame des dommages-intérêts à hauteur de 150 000 dollars pour chaque œuvre protégée par le droit d’auteur ayant été contrefaite, ou à défaut, la réparation intégrale des préjudices subis. S’ajoutent à cela d’éventuelles compensations financières supplémentaires, dont le montant pourrait s’avérer significatif si la justice tranche en faveur de la firme japonaise.

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Tencent, pour l’heure, reste silencieuse
Ni Sony ni Tencent n’ont encore formulé de déclaration publique en réponse à cette action en justice. De plus, aucune date de sortie officielle n’a été fixée pour Light of Motiram, que Tencent présente comme un jeu d’aventure en monde ouvert dans un univers peuplé de machines gigantesques et de créatures mécaniques baptisées “Mechanimals”.


Un cas emblématique dans l’industrie vidéoludique

Des descriptions troublantes de similarité
Sony souligne dans sa plainte que même les synopsis des deux jeux se ressemblent de manière frappante. Tandis que Horizon Zero Dawn se déroule dans un monde post-apocalyptique où des machines colossales dominent la Terre, Light of Motiram évoque également une humanité reculée confrontée à des entités mécaniques dans un univers sauvage à reconstruire.

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Des réactions vives du public
Sur les réseaux sociaux, de nombreux joueurs ont exprimé leur étonnement et leur mécontentement en découvrant les images promotionnelles de Light of Motiram. Certains commentaires qualifient l’imitation de “honteuse” ou “insensée”, renforçant l’idée que Tencent aurait franchi une limite en matière d’inspiration légitime.


Un précédent juridique à surveiller de près

Un débat récurrent sur la frontière entre inspiration et copie
Cette affaire relance le débat sur les limites de l’inspiration dans le secteur du jeu vidéo. Si de nombreuses œuvres partagent des mécaniques de gameplay ou des éléments narratifs similaires, la question de la propriété intellectuelle devient centrale dès lors qu’un studio estime que son identité visuelle ou narrative a été usurpée.

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Un signal fort pour l’industrie
Si Sony obtient gain de cause, cette décision pourrait faire jurisprudence et inciter d’autres éditeurs à défendre plus fermement leurs créations. À l’inverse, si Tencent parvient à justifier son approche, cela ouvrirait la voie à une plus grande liberté créative… mais aussi à des tensions accrues sur la frontière entre hommage et plagiat.



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