Une agression au cœur d’un moment de communion

Un concert qui bascule dans l’inacceptable
Alors que le groupe Lulu Van Trapp se produisait au festival Le Cri de la Goutte à Chézery-Forens, samedi dernier, la chanteuse Rebecca a été agressée sexuellement en pleine performance. Comme à son habitude, elle est descendue dans la fosse pour se rapprocher du public, lorsqu’un individu lui a attrapé un sein, alors qu’un autre lui tenait le bras, l’empêchant de se dégager.

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Un témoignage glaçant partagé sur les réseaux sociaux
Quelques jours après les faits, Rebecca est revenue sur l’incident via Instagram. Elle y décrit une situation où l’enthousiasme habituel du public a été remplacé par une ambiance oppressante. Elle raconte avoir immédiatement ressenti un manque de sécurité, entourée d’hommes « surexcités », et détaille précisément l’agression subie, qu’elle qualifie de « geste ridicule » mais profondément choquant.


Une réponse artistique et politique sur scène

Une réaction instinctive et assumée
Refusant de laisser son agresseur prendre le dessus, Rebecca est remontée sur scène, le haut du corps dénudé, décidée à transformer cette violence en acte militant. « Je resterai seins nus jusqu’à ce que ce soit normal », a-t-elle lancé, rappelant que le corps des femmes n’a pas à être sexualisé sans leur consentement.

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Un message fort face à la culture du viol
Devant un public interloqué mais largement solidaire, elle a continué son concert sans se rhabiller. « Vous allez regarder mes seins jusqu’à la fin du concert et à la fin, vous verrez, ça ne ressemblera plus à du sexe », a-t-elle déclaré avec force, soulignant la nécessité d’un changement de regard sur le corps féminin dans l’espace public.


Un soutien immédiat et une vague d’indignation

Les organisateurs expriment leur solidarité
Les responsables du festival ont rapidement réagi, apportant leur soutien sans équivoque à l’artiste. Dans un communiqué relayé par Le Parisien, ils ont condamné fermement l’agression, rappelant que cet acte était en contradiction totale avec les valeurs du festival : respect, bienveillance, inclusion et sécurité.

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Une mobilisation sur les réseaux sociaux
La vidéo de l’intervention de Rebecca, diffusée sur le réseau X (anciennement Twitter), a suscité une vague de soutien. Internautes, militants féministes et anonymes ont salué son courage et sa dignité. Le hashtag a émergé spontanément, accompagnant des messages appelant à une meilleure protection des artistes et à une tolérance zéro face aux violences sexuelles en concert.


Un acte qui marque les esprits et interroge

Une première en dix ans de carrière
Rebecca a souligné qu’en une décennie de scène, elle n’avait jamais vécu une situation aussi grave. Ce drame met en lumière la persistance des agressions sexuelles dans les espaces festifs, et la nécessité de renforcer la sensibilisation et les dispositifs de prévention dans les événements culturels.

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Quand l’art devient résistance
En refusant de fuir ou de se taire, Rebecca a choisi de répondre par l’art et la provocation politique. Son geste, autant personnel que symbolique, s’inscrit dans une longue tradition d’artistes utilisant leur corps comme outil de dénonciation. Il résonne fortement dans un contexte où la parole des femmes continue de se libérer face aux violences sexistes.



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