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Un tireur solitaire a fait irruption dans un gratte-ciel de Midtown Manhattan, tuant quatre personnes, dont un policier, avant de se suicider. Ce drame relance une fois encore le débat sur la prolifération des armes à feu aux États-Unis.

Une attaque soudaine dans un lieu emblématique

Un bâtiment prestigieux transformé en scène de chaos
Ce lundi 28 juillet, aux alentours de 18h, un homme armé a pénétré dans l’immeuble situé au 345 Park Avenue, au cœur de Midtown Manhattan. Cet édifice, qui abrite notamment les sièges de la NFL, de Blackstone et du cabinet KPMG, a rapidement été la scène d’un carnage. L’assaillant a ouvert le feu dans le hall d’entrée, semant la panique parmi les employés et visiteurs présents.

Une riposte policière rapide mais insuffisante
La police de New York est intervenue en nombre, déployant des unités lourdement armées et des véhicules d’intervention. Malgré cette mobilisation, quatre personnes ont été tuées – trois civils et un officier de police –, et plusieurs autres ont été blessées, dont une grièvement. L’assaillant s’est suicidé peu après la fusillade, mettant fin à cette attaque fulgurante mais meurtrière.

L’identité du tireur et son itinéraire préoccupant

Un profil instable, un périple inquiétant
Le tireur a été identifié comme Shane Tamura, un homme de 27 ans originaire de Las Vegas, souffrant de troubles mentaux documentés. Selon les autorités, il avait traversé plusieurs États en voiture avant de parvenir à New York quelques heures avant l’attaque. Son véhicule, immatriculé au Nevada, contenait des armes supplémentaires, des munitions et des médicaments psychiatriques.

Un assaut méthodique dans l’un des quartiers les plus sécurisés
Après être arrivé dans la ville, Tamura est entré dans le gratte-ciel vers 18h30, fusil en main, comme le montrent les caméras de surveillance. Il a d’abord abattu un policier posté à l’entrée, puis a tiré dans le hall, avant de se diriger vers les étages supérieurs. Son parcours s’est achevé au 33e étage, où il a abattu une dernière victime avant de retourner son arme contre lui.

Témoignages et réactions : la ville sous le choc

Une scène de panique en plein quartier d’affaires
Des centaines d’employés ont dû être confinés dans les immeubles avoisinants. Plusieurs témoins évoquent un climat de peur extrême, notamment en raison du lourd dispositif policier et des survols d’hélicoptères dans ce secteur très fréquenté, à proximité de Central Park. Une résidente du quartier a confié avoir vu l’assaillant se déplacer d’un étage à l’autre, semant la terreur dans l’immeuble.

Des voix politiques qui s’élèvent face à l’inaction
Le maire Eric Adams a déploré la perte de « quatre âmes dans un acte de violence insensée », tandis que certains élus, comme Zohran Mamdani, ont exprimé leur douleur et leur colère face à cette nouvelle tragédie. Cette attaque, survenue quelques mois après d’autres incidents violents à Manhattan, ravive un sentiment d’insécurité dans une ville pourtant considérée comme très surveillée.

La question des armes à feu relancée une nouvelle fois

Une société toujours plus armée, malgré les drames
Avec plus d’armes que d’habitants, les États-Unis détiennent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé des pays développés. En 2024, plus de 16 000 personnes ont été tuées par balles, sans compter les suicides. Cette nouvelle fusillade s’inscrit dans une longue série de drames que les gouvernements successifs peinent à endiguer.

Un contexte national de plus en plus préoccupant
La facilité d’accès aux armes, même pour des individus souffrant de troubles psychiatriques, alimente un cycle de violence difficile à enrayer. Le permis de port d’arme dissimulée retrouvé sur Shane Tamura, encore valide jusqu’en 2027, interroge sur la rigueur des contrôles actuels. La population américaine semble divisée entre attachement aux droits individuels et demande croissante de sécurité.

Ce nouveau drame survenu au cœur même de New York souligne l’urgence de mesures concrètes pour limiter l’accès aux armes à feu. Malgré les nombreuses alertes, les États-Unis restent confrontés à une violence récurrente. Un statu quo de plus en plus difficile à justifier.