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Originaire du Maroc et installé en Île-de-France, Samès dévoile un nouveau titre percutant intitulé Dernière fois. Ce morceau mêle habilement une énergie dansante à une mélancolie palpable, reflet fidèle de l’univers sombre et introspectif de l’artiste. Sur une production à 103 BPM aux textures électroniques modernes, Samès superpose des percussions inspirées de son héritage arabe et oriental.

Cette fusion donne naissance à un son unique, entre rap français et influences musicales du monde. Le refrain accrocheur — “C’est peut-être la première fois / Que c’était la dernière fois / Qu’on sort de chez Christian Dior” — illustre à merveille cette sensation douce-amère de fin prématurée. Le clip, tout en contrastes, prolonge cette esthétique entre spleen parisien et souvenirs personnels. Sam ès s’inscrit ainsi dans la lignée d’un rap introspectif, assumé et singulier.

Depuis son adolescence, Samès s’est forgé une identité musicale forte dans le 91, influencée autant par le hip-hop classique que par la chanson française. Avec Dernière fois, il renforce cette signature faite de textes tranchants, parfois crus, mais toujours authentiques. Loin des clichés, son écriture traduit un vécu brut, entre désillusions amoureuses et rêves brisés.

L’artiste joue sur les contrastes : des paroles sensibles posées sur une instru rythmée, presque dansante. Ce titre agit comme un souvenir que l’on aimerait effacer… ou revivre. Une manière pour Samès de dresser un pont entre émotions intimes et revendication d’identité culturelle. Le clip, disponible sur YouTube, confirme cette volonté artistique de marier forme et fond avec subtilité.

Avec Dernière fois, Samès continue d’explorer un territoire musical personnel, à la croisée du rap, de la mélancolie et des sonorités orientales. Un titre aussi entêtant que touchant, qui marque une étape importante dans la trajectoire d’un artiste à suivre de près. Une proposition originale et sincère dans le paysage rap francophone actuel.