Un nouvel épisode judiciaire pour Nordahl Lelandais

Une agression présumée filmée dans un parloir surveillé

Le 9 juin dernier, au sein de la prison d’Ensisheim, Nordahl Lelandais est accusé d’avoir agressé sa compagne lors d’un parloir, sous l’œil attentif des caméras et des surveillants pénitentiaires. Selon les images et les témoignages, il lui aurait saisi le cou et tiré les cheveux, le tout en présence de leur enfant âgé de 19 mois, conçu pendant sa détention.

Publicités

Des charges lourdes malgré un environnement très sécurisé

Ces faits surviennent dans un contexte hautement contrôlé, soulignant la capacité inquiétante de Lelandais à exercer des violences même derrière les murs d’une maison centrale réputée pour son encadrement strict. Le procureur de Colmar, Jean Richert, a pointé la gravité de cette situation, soulignant la dangerosité « paroxystique » du prévenu malgré la surveillance renforcée.

Une comparution immédiate ajournée

Un renvoi demandé pour préparer la défense

Présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Colmar le 11 juillet, Nordahl Lelandais a fermement contesté les faits qui lui sont reprochés. Il a sollicité un délai afin de mieux préparer sa défense, repoussant ainsi l’audience au 28 août prochain. Cette décision permet au prévenu et à son conseil d’examiner les éléments du dossier et de bâtir leur argumentaire avant le procès.

Publicités

Une interdiction totale de contact imposée

Dans l’intervalle, la justice a ordonné l’interdiction formelle pour Lelandais d’entrer en contact avec sa compagne et leur fils, que ce soit par téléphone ou lors de tout parloir. Cette mesure vise à protéger la mère et l’enfant d’éventuelles pressions ou récidives. Leur fils est désormais suivi par un juge pour enfants, et représenté par l’association Themis, chargée de l’accompagner durant la procédure.

Un passé judiciaire extrêmement lourd

Des condamnations pour meurtres et agressions sexuelles

Nordahl Lelandais purge actuellement une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans, prononcée en 2022 pour le meurtre de la petite Maëlys, huit ans, qu’il avait enlevée lors d’un mariage en Isère en 2017. Son passé criminel comprend également la condamnation à 20 ans de prison en 2021 pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, qu’il avait pris en stop avant de le tuer.

Publicités

D’autres condamnations pour des violences sur mineures

En plus de ces crimes déjà particulièrement graves, il a été reconnu coupable d’agressions sexuelles commises sur deux de ses petites-cousines âgées de quatre et six ans pendant l’été 2017. Il a également écopé d’un an de prison ferme pour des violences sexuelles et des menaces à l’encontre d’une autre cousine alors âgée de 14 ans. Ce passé criminel confère une dimension particulièrement préoccupante aux nouveaux faits qui lui sont reprochés aujourd’hui.


En savoir plus sur ActuaNews.fr

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.