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L’humoriste Bun Hay Mean est décédé brutalement à l’âge de 43 ans, plongeant le monde du spectacle dans la stupeur et le deuil. Jamel Debbouze, après deux jours de silence, a exprimé sa douleur dans un hommage poignant publié sur Instagram.

Une disparition tragique qui bouleverse le monde de l’humour

Un drame survenu à Paris

Le 10 juillet 2025, Bun Hay Mean a été retrouvé mort dans le 17ᵉ arrondissement de Paris, victime d’une chute mortelle depuis le huitième étage d’un immeuble. Cette disparition brutale a provoqué une onde de choc, tant auprès de ses proches que du public qui l’avait adopté pour son humour singulier et son franc-parler.

Un artiste au parcours remarqué

Connu sous le surnom du « Chinois marrant » à ses débuts, Bun Hay Mean s’était fait un nom au milieu des années 2010 grâce à son style percutant et son regard affûté sur la société. Il avait été repéré par Alais Degois, alias Papy, premier metteur en scène de Jamel Debbouze, avant de gravir les échelons de la scène humoristique française.

L’hommage émouvant de Jamel Debbouze

Un silence lourd avant des mots sincères

Après presque deux jours de silence, Jamel Debbouze a pris la parole pour exprimer sa peine. Sur son compte Instagram, il a publié une série de photos de Bun Hay Mean, sur scène et à ses côtés, accompagnées d’un texte vibrant d’émotion. Ce message témoigne d’une relation profonde, faite d’admiration et d’une véritable fraternité.

Une déclaration emplie de tendresse et de respect

Dans cet hommage, Jamel Debbouze évoque leurs fous rires, leurs discussions passionnées et la personnalité complexe de son ami : sa lucidité, sa sensibilité et sa « colère juste ». Il se remémore notamment un passage marquant au Marrakech du Rire, où Bun Hay Mean avait ému l’assistance aux larmes avant de conclure son sketch avec brio, révélant une force scénique inoubliable.

Le portrait d’un artiste libre et sensible

Un homme au talent reconnu

Jamel Debbouze décrit Bun Hay Mean comme un artiste « brillant, libre, entier », dont la pudeur et la grande sensibilité se cachaient derrière un humour acerbe et incisif. Ces mots soulignent la profondeur d’un homme qui savait faire rire tout en pointant du doigt les contradictions du monde, avec une lucidité parfois désarmante.

Une personnalité marquée par la bienveillance

Au-delà de son talent, Bun Hay Mean laisse le souvenir d’un être généreux et attentionné. Jamel Debbouze évoque un « cœur énorme » et conclut son hommage en affirmant : « Comme beaucoup, je perds un vrai frère. » Ces mots simples traduisent l’affection sincère et la douleur d’une amitié perdue, mais aussi la place unique qu’occupait Bun Hay Mean dans la vie de ceux qui l’ont connu.

Une autre voix s’élève : celle de Mélissa Theuriau

Un hommage tout en pudeur et en émotion

Avant son époux, Mélissa Theuriau avait elle aussi rendu hommage à Bun Hay Mean sur Instagram. La journaliste de 46 ans a partagé une photo du comédien accompagnée d’un message sobre et émouvant, saluant la générosité et la profondeur de celui qu’elle qualifie d’« homme au grand cœur ».

Un témoignage sur sa gentillesse et son héritage

Mélissa Theuriau a également rappelé la bienveillance de Bun Hay Mean envers leurs enfants et souligné l’importance de son œuvre : « La force et la justesse de tes textes ont ouvert une voie », écrit-elle, promettant de faire vivre ce chemin de tolérance qu’il avait commencé à tracer. Son message rejoint celui de Jamel Debbouze pour dresser le portrait d’un homme aussi engagé qu’attentif aux autres.

La disparition de Bun Hay Mean laisse un vide immense dans le monde de l’humour français. Artiste engagé, ami précieux, il a su marquer les esprits par sa liberté de ton et sa sensibilité. Les hommages de Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau témoignent de l’impact humain et artistique d’un homme qui, même parti trop tôt, laisse un héritage durable.