Un témoignage qui relance l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar

Des aveux glaçants au parloir de la prison
C’est dans l’intimité des parloirs de la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, que Cédric Jubillar, mis en examen pour le meurtre de son épouse Delphine, se serait confié à sa nouvelle compagne. Selon cette dernière, ces aveux se seraient produits au fil de visites régulières entre début 2021 et juin dernier. « Il m’a dit : « C’est comme ça que je l’ai étranglée » », raconte-t-elle, évoquant la précision inquiétante des gestes décrits et même mimés par le détenu.

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Des détails sordides sur la scène du crime présumée
La jeune femme rapporte que Cédric Jubillar aurait décrit le meurtre avec minutie, lui expliquant comment il aurait immobilisé sa femme sur le canapé du domicile conjugal. Il lui aurait raconté avoir utilisé une clé de coude et maintenu la pression jusqu’à provoquer une blessure sur son propre avant-bras, signe de la lutte et de la violence de l’acte. Ces confidences, aujourd’hui connues des enquêteurs, s’ajoutent à un dossier où le corps de Delphine reste introuvable.


Le portrait troublant d’un homme manipulateur et dominateur

Un rapport de domination au cœur du mobile supposé
Selon le témoignage recueilli par « Le Parisien », la relation entre Cédric et Delphine était déjà minée par des tensions profondes, notamment autour de la vente de leur maison et de la garde des enfants. La nouvelle compagne évoque un besoin « d’être dans un rapport de domination » chez l’accusé, qu’elle décrit comme imprévisible et menaçant. Elle confie même avoir été la cible de violences verbales et de menaces physiques au parloir.

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Une relation amoureuse qui vire au cauchemar
Cette jeune femme de 31 ans raconte être tombée amoureuse de Cédric Jubillar après quelques échanges et rencontres en détention. Mais leur relation a basculé lorsque l’homme lui a livré ces révélations glaçantes. Elle affirme avoir pris ses distances à la mi-juin, incapable de supporter le poids de ces confidences et consciente de la gravité des actes décrits. Selon son avocat, une demande de constitution de partie civile a été déposée en début de semaine.


Des révélations précises sur la dissimulation du corps

Un scénario détaillé mais sans localisation exacte
Malgré l’absence de corps à ce jour, Cédric Jubillar aurait livré à sa compagne des informations sur la manière dont il aurait fait disparaître le cadavre de Delphine. Il lui aurait confié l’avoir transporté vers une exploitation agricole proche d’un chantier où il avait travaillé, située à proximité d’une route peu fréquentée. Toutefois, il n’aurait jamais donné d’indications précises permettant aux enquêteurs de localiser la dépouille.

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Un récit encore fragmentaire et difficile à vérifier
Les enquêteurs restent confrontés à l’absence de preuves matérielles irréfutables. Le corps de Delphine n’a jamais été retrouvé depuis sa disparition dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Dans cette affaire complexe et très suivie par l’opinion publique, il n’existe ni témoin direct, ni aveux officiels consignés par la justice, et Cédric Jubillar continue de clamer son innocence.


Un procès très attendu et une opinion publique sous tension

Un accusé toujours silencieux face à la justice
Malgré ces révélations, Cédric Jubillar reste muré dans le silence face aux juges d’instruction. Mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire depuis juin 2021, il n’a jamais reconnu sa culpabilité devant la justice. Son procès devant la cour d’assises du Tarn doit s’ouvrir le 22 septembre prochain. Les débats s’annoncent intenses, tant les éléments du dossier sont à la fois troublants et lacunaires.

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Une affaire qui bouleverse l’opinion
La disparition de Delphine Jubillar avait suscité une vive émotion en décembre 2020, quelques jours avant Noël et dans un climat marqué par la récente condamnation de Jonathann Daval, également jugé pour le meurtre de son épouse. L’histoire de ce couple du Tarn, miné par des tensions conjugales et une séparation annoncée, renvoie à la violence intime et aux drames familiaux qui bouleversent régulièrement la société française.



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