Une fin prématurée pour un concept ambitieux

Une série à l’univers intrigant mais éphémère

Netflix a officiellement confirmé l’annulation de « The Residence » le 2 juillet, après la diffusion de sa première saison. Conçue comme une série policière se déroulant dans les coulisses de la Maison-Blanche, l’intrigue suivait Cordelia Cupp, une détective atypique interprétée par Uzo Aduba, chargée de résoudre un meurtre commis lors d’un dîner d’État.

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Un casting prestigieux au service d’une enquête

Autour d’Aduba, la série réunissait un large éventail d’acteurs renommés, dont Giancarlo Esposito, Randall Park, Susan Kelechi Watson ou encore Jason Lee. Sur huit épisodes, l’enquêtrice interrogeait membres du personnel et invités officiels pour mettre au jour des secrets enfouis, dans un cadre présidentiel qui mêlait suspense et rivalités politiques.

Un projet pensé pour durer

Des ambitions d’anthologie balayées

Initialement, « The Residence » avait été imaginée comme une série anthologique, avec l’idée de centrer chaque saison sur une nouvelle enquête menée par Cordelia Cupp. Les créateurs envisageaient même de déplacer l’action vers d’autres lieux emblématiques, élargissant ainsi la palette narrative tout en conservant leur héroïne comme fil conducteur.

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Une source littéraire librement adaptée

Le scénario s’inspirait du livre de Kate Andersen Brower, The Residence: Inside the Private World of the White House, qui relatait des anecdotes véridiques confiées par le personnel présidentiel. Toutefois, l’élément du détective excentrique était une pure invention, permettant d’explorer cette matière documentaire avec un regard fictionnel original et résolument romancé.

Des relations et des arcs narratifs avortés

Une dynamique inexplorée entre Cordelia et Edwin

Au-delà du mystère principal, la première saison commençait à construire la relation entre Cordelia Cupp et l’agent spécial Edwin Park, incarné par Randall Park. Uzo Aduba elle-même exprimait son enthousiasme à l’idée de développer cette complicité naissante, soulignant l’alchimie et le « langage commun » qui se forgeait entre les deux enquêteurs au fil des épisodes.

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Des projets narratifs avortés malgré l’intérêt des créateurs

Paul William Davies, créateur et showrunner de la série, avait d’ailleurs fait part de son envie de prolonger l’aventure. Selon lui, tout nouveau scénario devait naturellement tourner autour de Cordelia, qu’il décrivait comme « le soleil autour duquel tout gravite ». Malgré ces ambitions affirmées et des pistes scénaristiques déjà envisagées, Netflix a choisi de ne pas donner suite.

Un casting d’envergure pour un projet interrompu

Une distribution particulièrement fournie

La série comptait un ensemble de personnages variés et interprétés par des acteurs reconnus : Giancarlo Esposito dans le rôle de la victime, le majordome en chef A. B. Wynter, Susan Kelechi Watson, Bronson Pinchot, Edwina Findley, Jason Lee, Mary Wiseman ou encore Ken Marino. Ce casting étoffé apportait à l’univers de « The Residence » une richesse humaine et dramatique indéniable.

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Un portrait minutieux de la Maison-Blanche

L’intrigue cherchait également à dresser un tableau détaillé du fonctionnement interne de la résidence présidentielle, dévoilant les tensions, les secrets et les alliances qui se tissaient en coulisses. Malgré la présence d’éléments romanesques assumés, la série s’efforçait de capturer l’atmosphère feutrée et protocolaire d’un lieu hautement symbolique du pouvoir américain.


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