UNE DEMANDE DE LIBÉRATION D’URGENCE REJETÉE

Un recours rejeté pour des raisons de compétence territoriale
Ce jeudi, la juge fédérale Martha Pacold a officiellement rejeté la requête en libération immédiate déposée par les avocats de R. Kelly. Le chanteur, incarcéré dans une prison fédérale en Caroline du Nord, avait sollicité un placement en détention à domicile, invoquant des risques imminents pour sa vie. Cependant, la juge a estimé que la cour ne disposait pas de la compétence territoriale requise pour statuer sur cette demande.

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Une audience annulée suite à la décision du tribunal
La motion d’urgence, déposée quelques jours plus tôt, devait faire l’objet d’une audience ce vendredi. Toutefois, la décision rendue dans la matinée a entraîné son annulation. La juge Pacold a précisé dans sa décision que R. Kelly n’avait pas démontré l’existence d’un fondement juridique permettant à son tribunal d’intervenir dans ce dossier.


DES ACCUSATIONS GRAVES CONTRE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE

Des soupçons de complot de meurtre contre le détenu
Dans la requête déposée le 10 juin dernier, les avocats de R. Kelly affirment que des agents pénitentiaires auraient sollicité un codétenu pour tuer leur client. Ce détenu, en fin de vie, aurait reçu la promesse d’une remise en liberté en échange de l’assassinat de la star déchue. Ces accusations ont été appuyées par une déclaration sous serment de l’infirmier malade, qui fait état d’un marché implicite passé avec l’administration carcérale.

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Des représailles après la dénonciation des faits
Toujours selon son avocat Beau Brindley, R. Kelly aurait été sanctionné pour avoir révélé ces faits. Il aurait été placé à l’isolement, où il aurait reçu une dose de médicaments jugée potentiellement létale. Victime d’une surdose, il aurait été transporté d’urgence à l’hôpital, souffrant notamment d’un œdème à la jambe. Des examens ont révélé la présence de caillots sanguins dans ses jambes et ses poumons.


UN ÉTAT DE SANTÉ PRÉOCCUPANT ET UNE INTERVENTION BLOQUÉE

Une opération vitale empêchée par les autorités pénitentiaires
Les médecins du centre hospitalier de l’université Duke avaient prévu une opération chirurgicale d’urgence afin de retirer les caillots présents dans ses poumons (embolectomie pulmonaire). Cependant, selon les dires de son avocat, R. Kelly aurait été sorti de l’hôpital contre son gré, en dépit des recommandations médicales. Ce transfert aurait gravement compromis sa santé.

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Un danger toujours actuel selon son avocat
Maître Brindley affirme que la menace à l’encontre de son client est « plus sérieuse que jamais ». Il dénonce une mise en danger manifeste de la vie de R. Kelly, qui reste à ce jour privé de l’intervention médicale jugée essentielle à sa survie. « Chaque minute passée sans cette opération menace sa vie », déclare-t-il.


UN RECOURS EN PRÉPARATION POUR FAIRE ANNULER LES CONDAMNATIONS

Une nouvelle démarche judiciaire imminente
À la suite du rejet de la motion d’urgence, Beau Brindley a annoncé qu’il s’apprêtait à déposer une nouvelle requête en annulation des condamnations de son client à Chicago. Il entend s’appuyer sur des éléments nouveaux qui remettraient en cause l’intégrité du procès initial.

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Des violations présumées du secret professionnel
Les accusations portées contre les autorités pénitentiaires ne se limitent pas à la tentative de meurtre. Selon la défense, des échanges confidentiels entre R. Kelly et ses avocats auraient été interceptés illégalement. Ces correspondances privées auraient ensuite été utilisées pour faciliter sa condamnation, constituant une atteinte grave à ses droits à une défense équitable.



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