Will Smith fait son retour musical avec le single “Pretty Girls”, après vingt ans d’absence. Ce morceau, à la fois humoristique et provocateur, critique la masculinité et évoque la nostalgie des années 90. Le clip, qui suscite des réactions mitigées, mélange auto-dérision et satire, tout en visant une audience moderne et nostalgique.
Après vingt ans d’absence dans les bacs, Will Smith revient avec un nouveau single intitulé “Pretty Girls”, accompagné d’un clip qui fait déjà beaucoup parler. Entre humour assumé, nostalgie des années 90 et critique de la masculinité, l’acteur et rappeur suscite à nouveau l’attention. Découvrez le clip sur ActuaNews…
Un retour musical inattendu pour Will Smith
“Pretty Girls” : un nouveau single après deux décennies de silence musical
Le 13 juin, Will Smith a dévoilé son nouveau morceau “Pretty Girls”, quelques mois seulement après la sortie de son album Based on a True Story, paru le 28 mars. Ce titre marque une nouvelle étape dans sa volonté de revenir sur le devant de la scène musicale après près de vingt ans de silence en solo.
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Une mise en scène décalée pour un message controversé
Dans le clip qui accompagne le titre, l’artiste apparaît dans le cabinet d’un thérapeute, évoquant une obsession de longue date : son attirance pour les femmes séduisantes. Le morceau mêle humour et provocation, avec des paroles volontairement outrancières et une mise en scène délibérément caricaturale.
Une esthétique qui divise et interpelle
Un clip à l’esthétique volontairement kitsch et provocante
Le visuel de “Pretty Girls” évoque les grandes heures des clips pop des années 2000, avec des femmes dansant dans un décor blanc épuré, rappelant le controversé “Blurred Lines” de Robin Thicke. On y voit également Will Smith représenté en taille réduite, grimpant autour de silhouettes féminines gigantesques, accentuant le ton satirique de l’ensemble.
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Un contenu critiqué pour son manque de subtilité
Les paroles, directes et parfois grossières, comme “Vanille, chocolat, fraise, citron / Bon, tant pis, j’aime les femmes”, n’ont pas manqué de susciter des réactions mitigées sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes qualifient le morceau de “gênant”, voire “malsain”, y voyant l’expression maladroite d’une crise de la cinquantaine.
Entre humour, auto-dérision et introspection
Une lecture à double niveau du message de Will Smith
Malgré une première impression d’excès, certains observateurs y voient une forme d’auto-parodie. En abordant avec dérision sa propre image de séducteur vieillissant, Will Smith pourrait chercher à exposer les contradictions et les vulnérabilités de la masculinité, à travers un ton volontairement outrancier.
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Un artiste qui se met en scène avec distance
La séquence d’introduction du clip, dans laquelle Smith consulte un psy, et les images exagérées de sa propre petitesse face à des femmes imposantes traduisent une forme de remise en question. Il semble jouer avec les codes de la virilité et ne pas hésiter à se tourner lui-même en dérision, ajoutant une dimension méta à son retour musical.
Une stratégie musicale entre nostalgie et modernité
Un son aux influences rétro pour séduire plusieurs générations
“Pretty Girls” puise dans l’énergie des années 90 tout en intégrant des sonorités urbaines actuelles, notamment grâce à la participation du jeune rappeur OBanga. Ce mélange de style vise clairement à toucher à la fois les nostalgiques des débuts de Smith et un public plus jeune, friand de sons dansants et légers.
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Une ambition estivale assumée pour un tube feel-good
Ce single est conçu comme un hymne de l’été, léger et accessible, pensé pour les playlists ensoleillées, les danses sur TikTok et les fêtes sur la plage. Sans prétendre révolutionner la musique, Will Smith propose un titre entraînant, fidèle à son image de showman populaire et positif.
Avec “Pretty Girls”, Will Smith signe un retour audacieux et déroutant, mêlant provocation, nostalgie et ironie. Si le morceau divise, il ne laisse personne indifférent et relance l’intérêt pour sa carrière musicale. Une démarche qui pourrait bien marquer le début d’un nouveau chapitre artistique pour l’icône hollywoodienne.
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