DIX ANS DE CINÉMA ÉROTIQUE LIBÉRÉ

Un événement unique en France

Le Festival du Film de Fesses, manifestation singulière dans le paysage culturel français, célèbre cette année son dixième anniversaire. Créé pour offrir une représentation libre, drôle et intelligente de la sexualité à l’écran, le festival investira huit lieux emblématiques de la capitale et sa périphérie : du Majestic Bastille à l’Écran de Saint-Denis, en passant par Le Luminor ou Le Reflet Médicis.

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Une programmation foisonnante et inclusive

Fidèle à son ambition initiale, le festival propose une sélection dense et variée de films, allant des avant-premières aux classiques du genre, en passant par des compétitions de courts métrages et des projections thématiques. Chaque projection est accompagnée de rencontres avec les artistes, cinéastes, chercheurs et collectifs engagés dans une réflexion contemporaine autour du corps, du désir, et de la liberté d’aimer.


DES FILMS FORTS POUR UNE PROGRAMMATION DÉCOMPLEXÉE

Lancement en fanfare avec Love Me Tender

La séance d’ouverture, prévue le 20 juin au Majestic Bastille, accueillera en avant-première Love Me Tender d’Anna Cazenave Cambert, récemment présenté à Cannes. Le film met en scène Clémence, dont l’émancipation sentimentale la confronte à la perte de la garde de son fils. Une rencontre avec la réalisatrice suivra la projection, amorçant le ton engagé du festival.

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Courts métrages et performances

Le samedi 21 juin mettra à l’honneur la compétition de courts métrages avec deux séances au Luminor, en présence des équipes et du jury. S’enchaîneront des œuvres éclectiques, aux titres évocateurs comme Post Apocalypse Sextape ou Orgy Every Other Day. La journée s’achèvera par la projection culte de Priscilla, folle du désert, mêlant cinéma, karaoké et célébration queer.


DES VOIX, DES CORPS, DES LUTTES

Une exploration de la sexualité sous toutes ses formes

Les jours suivants poursuivront cette exploration sensorielle et politique, notamment avec High Art de Lisa Cholodenko, Working Girls de Lizzie Borden ou encore Women in Revolt d’Andy Warhol. Chacune de ces œuvres interroge les normes, déjoue les clichés et donne la parole à des figures marginales, artistes et travailleurs·euses du sexe.

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Des rencontres pour penser le désir

Outre les projections, le festival offre un espace de réflexion critique. Des débats et tables rondes sont prévus, animés par des figures comme Iris Brey, Clara Bouveresse ou Alexis Langlois. À travers ces discussions, le Festival du Film de Fesses affirme son rôle de plateforme culturelle et politique, où le sexe devient un prisme de lecture du monde contemporain.


LE FFF, UN PLAISIR CITOYEN ET CULTUREL

Le corps à l’écran, objet de lutte et de poésie

Qu’il s’agisse d’archives féministes, de récits queer ou de cinéma d’auteur, le corps filmé s’y révèle tour à tour objet de révolte, d’extase ou de réflexion. Des œuvres comme L’Engloutie de Louise Hémon, Drunken Noodles de Lucio Castro ou Des preuves d’amour d’Alice Douard viennent enrichir cette pluralité de points de vue.

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Une clôture en beauté et en émotions

La cérémonie de clôture du 29 juin marquera l’avant-première de Kika d’Alexe Poukine, présentée en présence de son actrice principale. Cette projection sera suivie d’un échange animé par la revue Tsounami et de la remise symbolique des “Fessées”, récompenses humoristiques et affectueuses du festival.



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