De Miss France à la scène : une métamorphose inattendue

Un début de conte de fées contrarié
En 2007, Rachel Legrain-Trapani devient Miss France à seulement 18 ans. Originaire du Nord de la France, plus adepte des baskets que des escarpins, elle ne se prédestinait pourtant pas aux podiums. Cette victoire devait ouvrir les portes d’un avenir radieux, mais la réalité s’est révélée bien plus nuancée que les apparences.

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Une trajectoire faite de hauts… et de bas
Si la couronne lui a offert une visibilité nationale, elle ne l’a pas épargnée pour autant. Après l’année de règne, les sollicitations médiatiques se succèdent : émissions de télévision, chroniques radio, participation à Pékin Express… Rachel devient une figure publique suivie, mais aussi confrontée aux revers de la notoriété. Très vite, une question s’impose : que faire quand les projecteurs s’éteignent ?


Un premier one-woman-show entre rire, vérité et résilience

Un spectacle brut, touchant et sans filtre
C’est à travers un seul-en-scène qu’elle choisit aujourd’hui de se raconter. Dans La vraie vie de Rachel Legrain-Trapani : de Miss France à Pôle Emploi… il n’y a qu’un pas !, elle revient sur les moments-clés de sa vie, avec une autodérision rafraîchissante et une franchise désarmante. De l’enfance dans les corons jusqu’à la complexité de la vie de trentenaire, Rachel ne se cache plus derrière une image lisse.

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Une performance qui casse les codes du glamour
Ce one-woman-show n’a rien d’un récit de gloire édulcoré. Il évoque les contradictions d’une vie passée sous les feux des projecteurs, mais aussi les galères bien réelles d’une femme qui doit composer avec les attentes sociales, familiales et personnelles. On rit, on est ému, on s’identifie. Loin des diadèmes, Rachel prouve qu’on peut être à la fois fragile et puissante, belle et imparfaite, légère et profonde.


Une reconversion artistique nourrie par la passion du théâtre

Des années de formation pour préparer la scène
Après son règne, Rachel ne quitte pas le monde artistique. Elle étudie le théâtre au Studio Müller, puis intègre en 2010 le Studio Pygmalion à Paris. Ces formations posent les bases de son jeu scénique, qu’elle affine plus récemment grâce aux cours d’Oscar Sisto. C’est cette passion cultivée dans l’ombre qui éclot aujourd’hui sur scène.

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Un parcours théâtral déjà bien entamé
Avant de se lancer dans le seul-en-scène, Rachel a fait ses armes dans plusieurs pièces. En 2024, elle incarne Simone, une féministe en couple avec un macho, dans la comédie de boulevard Les féministes sont des chieuses, les machos des connards ?. En 2025, elle apparaît dans L’affaire est dans le sac de Yannick Schiavone. Parallèlement, elle participe à des courts-métrages et web-séries, affirmant progressivement son identité d’actrice.


Une parole libre, drôle et universelle

Un spectacle entre stand-up et confession
Ce premier spectacle solo est un mélange de stand-up, de récit autobiographique et de confidences livrées avec légèreté. Rachel ne joue pas un rôle, elle incarne sa propre histoire, avec tout ce qu’elle comporte d’ambiguïtés, de contradictions et de vérités inattendues. Elle explore les questions de célébrité, de maternité, d’échecs et de renaissance, avec un ton singulier.

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Une femme ordinaire dans un parcours extraordinaire
« Je suis moitié italienne, moitié ch’ti… Mi Monica Bellucci, mais mi Franck Ribéry quand même », plaisante-t-elle. Ce mélange d’autodérision et d’authenticité fait mouche. Rachel ne prétend pas être un modèle, mais une femme parmi tant d’autres, avec un vécu unique et une envie sincère de le partager. Elle offre une autre image de la femme médiatique : vulnérable, drôle, courageuse.



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