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Avec BRISHNISH, son nouvel EP indie-pop-folk, l’auteure-compositrice-interprète MATHILDE propose une réflexion audacieuse et sensible sur la quête du bonheur. Derrière ce mot inventé se cache une vision lucide d’un idéal devenu presque oppressant : celui d’être tout, tout de suite, sans laisser place aux failles humaines. L’EP s’ouvre sur une phrase marquante — « Qu’il passe vite le printemps – pas besoin de le dire aux enfants » — qui annonce la tonalité mélancolique mais éclairée du projet.

MATHILDE explore les absences, les ruptures et les souvenirs avec une franchise bouleversante. Chaque chanson agit comme un instant suspendu, où le sensible prend le pas sur le spectaculaire. Révélée au grand public dans l’émission Quel Talent!, elle signe ici une œuvre frontale, poétique et profondément ancrée dans le réel. BRISHNISH célèbre ce qu’il y a de plus humain dans la douleur : sa capacité à révéler la beauté.

Musicalement, l’EP est une immersion dans une pop théâtrale, élégante et enveloppante. Réalisé par André Lavergne (Dans l’Shed), l’album s’appuie sur des arrangements riches et nuancés, mêlant cordes classiques, claviers feutrés et rythmiques disco rétro. MATHILDE y déploie une voix singulière, tantôt douce et fragile, tantôt puissante et vibrante.

Cette palette sonore rappelle les grandes productions françaises des années 70 et 80, tout en conservant une modernité assumée. Entourée de musiciens d’exception tels que PE Beaudoin, Vincent Gagnon et Ian Simpson, elle construit un univers sonore cohérent, où chaque détail semble réfléchi. L’équilibre entre émotion brute et sophistication musicale donne à BRISHNISH une force rare. L’artiste confirme ainsi son statut de créatrice complète, capable de faire dialoguer fond et forme avec intensité.

Avec BRISHNISH, MATHILDE livre un projet fort, intime et universel à la fois. Un EP qui parle à celles et ceux qui cherchent à rester vrais dans un monde pressé. Un voyage intérieur sincère et nécessaire.