UN RETOUR ATTENDU POUR DARREN ARONOFSKY

Après The Whale, un virage radical vers l’action
Darren Aronofsky, habitué aux drames introspectifs et psychologiques, semble changer radicalement de registre. Après l’émotion contenue de The Whale (2022), le cinéaste s’attaque ici à un polar urbain, brut et nerveux, situé dans le New York des années 1990. Ce nouveau film, Pris au piège, promet une immersion intense dans un univers souterrain et anarchique.

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Une adaptation signée par l’auteur du roman original
Le film repose sur l’œuvre de Charlie Huston, qui adapte ici lui-même son roman éponyme. L’histoire suit Hank Thompson, un ancien joueur de baseball, entraîné bien malgré lui dans une spirale criminelle au cœur d’un New York sombre et sans pitié. La plume de Huston donne une base solide à ce thriller, mêlant humour noir et tension permanente.


AUSTIN BUTLER MÉTAMORPHOSÉ DANS UN RÔLE BRÛLANT

De Elvis à Hank Thompson : un virage radical pour l’acteur
Après avoir incarné Elvis Presley dans le biopic de Baz Luhrmann, Austin Butler se réinvente dans un rôle beaucoup plus rugueux. Il interprète ici un ex-sportif paumé, pris dans une descente aux enfers urbaine. Le personnage d’Hank est entraîné dans une affaire criminelle complexe après avoir été trahi par un ami, incarné par Matt Smith.

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Une course-poursuite effrénée à travers les bas-fonds new-yorkais
Le film met en scène une véritable chasse à l’homme, alors que Hank devient la cible de multiples gangs. Russes, Hébreux, mafieux en tout genre : tous semblent vouloir sa peau. La bande-annonce, rythmée par les riffs survoltés des Clash, promet un film punk et sans répit, où chaque instant semble échapper au contrôle.


UN CASTING PRESTIGIEUX ET DIVERSIFIÉ

Zoë Kravitz, compagne de chute vertigineuse
Aux côtés d’Austin Butler, Zoë Kravitz incarne la partenaire d’Hank dans cette course folle. L’actrice retrouve ici un rôle de femme forte, piégée dans un engrenage aussi violent que chaotique. Ensemble, ils forment un duo explosif, emporté par la folie urbaine d’un New York en pleine ébullition.

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Une galerie de seconds rôles savoureux
La distribution se complète par des visages connus et variés : Matt Smith, méconnaissable depuis House of the Dragon, joue un traître anglais aux intentions troubles ; Regina King campe une inspectrice déterminée ; Vincent D’Onofrio et Bad Bunny incarnent des figures du crime local. Ce casting éclectique renforce l’ambiance décadente et imprévisible du film.


UN POLAR DÉJANTÉ ET ESTHÉTIQUEMENT ASSUMÉ

Un univers visuel inspiré et un ton résolument punk
Darren Aronofsky retrouve ici une énergie visuelle brute, proche de celle de Requiem for a Dream. Couleurs saturées, montage rapide, bande-son effervescente : tous les éléments concourent à une esthétique nerveuse, imprégnée de l’esprit des années 90. La musique des Clash donne le ton d’un long-métrage qui ne cherche pas la demi-mesure.

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Un récit de trahison et de survie urbaine
Derrière cette frénésie se cache une intrigue plus intime : celle d’un homme brisé, trahi par les siens et contraint de lutter pour sa survie. Pris au piège semble combiner action débridée et portrait psychologique, en explorant les conséquences de choix désespérés dans un monde sans loi ni refuge.



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