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Avec Naufrage en eau douce, Scapin présente le premier titre de son album DÉ(s)MO(t)S, un projet profondément intime porté par une plume affûtée. Originaire du Médoc, issu d’un métissage culturel entre la Corse et l’Italie, l’artiste explore dans ce morceau l’errance intérieure, les souvenirs effacés et l’amour en délitement. Son écriture mêle la chanson à texte, le spoken word et des nappes sonores cinématographiques, créant une atmosphère à la fois dense et épurée.

Scapin s’inscrit dans la tradition des poètes-musiciens qui donnent autant de poids aux mots qu’aux sons. Chaque vers semble habité par une vérité brute, un éclat de silence, ou un fragment d’ombre. Il navigue à la frontière du réel et du symbolique, évoquant des naufrages émotionnels avec sobriété et intensité. Ce premier extrait annonce une œuvre exigeante, destinée à un public sensible aux récits authentiques et aux formes alternatives.

Au-delà de la musique, Naufrage en eau douce est aussi une démarche artistique tournée vers la rencontre et la transmission. À travers cette sortie, Scapin cherche à toucher un public curieux, à intégrer des playlists éditoriales et à se faire entendre sur les ondes des radios indépendantes ou nationales. Il s’adresse à celles et ceux qui perçoivent la chanson comme un territoire d’émotions et de réflexions. Le morceau résonne comme un cri feutré, un appel à l’écoute lente dans un monde saturé de bruit.

L’artiste y dévoile une vulnérabilité assumée, explorant l’espace fragile entre le souvenir et l’oubli, entre la perte et la lucidité. À mi-chemin entre le réalisme brut et une certaine forme de surréalisme poétique, Scapin offre une musique singulière, qui défie les formats classiques. Naufrage en eau douce se vit comme un voyage intérieur, où chaque silence compte autant que chaque mot.

Avec ce premier extrait, Scapin pose les fondations d’un projet à forte résonance émotionnelle et littéraire. Une invitation à plonger dans des eaux troubles, lentes et profondes, où l’on chavire avec grâce. Pour celles et ceux qui cherchent du sens, DÉ(s)MO(t)S s’annonce comme une escale précieuse.