Ari Aster change de registre avec un western noir et satirique

Une fresque tendue au cœur d’un Nouveau-Mexique confiné
Connu pour ses œuvres angoissantes telles que Hereditary et Midsommar, Ari Aster revient avec Eddington, une incursion inédite dans l’univers du western contemporain. L’intrigue prend place en mai 2020, au début de la crise sanitaire liée au COVID-19, dans une petite ville fictive du Nouveau-Mexique. Ce décor désertique et oppressant devient le théâtre d’un affrontement entre deux figures locales : le shérif Joe Cross et le maire Ted Garcia.

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Une satire sociale sur fond de chaos collectif
Eddington s’impose comme une allégorie des fractures sociales et politiques révélées par la pandémie. Aster y mêle tension psychologique, satire amère et commentaire sociétal. À travers une narration inspirée du “doomscrolling” — cette habitude compulsive de consommer de l’information anxiogène — le film met en lumière la paranoïa, les manipulations médiatiques et les luttes de pouvoir qui gangrènent la société en période de crise.


Un casting prestigieux pour un film événement

Des stars hollywoodiennes au service d’un récit sombre
Le long-métrage est emmené par Joaquin Phoenix, qui retrouve Ari Aster après Beau Is Afraid, dans le rôle du shérif Joe Cross, figure torturée et solitaire. Face à lui, Pedro Pascal incarne le maire Ted Garcia, politicien charismatique mais ambigu. Cette opposition tendue est le moteur principal du récit, sur fond de suspicion et de violence latente.

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Des rôles secondaires tout aussi marquants
Aux côtés de ce duo central, Eddington aligne un casting impressionnant : Emma Stone, Austin Butler, Luke Grimes, Deirdre O’Connell, Micheal Ward, Amélie Hoeferle, Clifton Collins Jr. et William Belleau. Tous incarnent les habitants de cette ville isolée, tiraillés entre peur, loyauté et survie. Chaque personnage semble représenter une facette de la psyché collective confrontée à une crise inédite.


Un film déjà très attendu à Cannes

Une première sélection en compétition pour Ari Aster
Présenté en compétition officielle lors du prochain Festival de Cannes, Eddington marquera la première participation d’Ari Aster sur la Croisette. Ce passage au festival est perçu comme une étape majeure pour le cinéaste américain, souvent salué pour la singularité de son style visuel et narratif. Sa participation crée déjà une forte attente, tant auprès des critiques que du public.

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Une projection qui s’annonce comme un événement majeur
La bande-annonce, récemment dévoilée, confirme l’ambition esthétique du film : une photographie granuleuse et contrastée, une ambiance sonore pesante, et une narration rythmée par une montée inexorable de la tension. À Cannes, Eddington s’annonce comme l’un des moments phares de la sélection 2025, tant par son sujet que par sa mise en scène singulière et engagée.


Une sortie estivale qui pourrait marquer les esprits

Une date de sortie fixée au 18 juillet aux États-Unis
Après sa présentation sur la Croisette, Eddington sortira en salles aux États-Unis le 18 juillet 2025. Aucune date précise n’a encore été annoncée pour la France, mais une sortie estivale est d’ores et déjà confirmée. Warner Bros. parie sur l’impact du film en salles, malgré son propos sombre et complexe, misant sur l’attractivité de son casting et la renommée de son réalisateur.

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Un film miroir de notre époque récente
En prenant pour toile de fond les débuts chaotiques de la pandémie, Ari Aster signe une œuvre qui interroge nos réactions collectives face à l’urgence, au pouvoir et à la désinformation. Eddington ne cherche pas tant à retracer fidèlement les événements qu’à en extraire les dynamiques psychologiques et sociales. Ce faisant, le film s’impose comme une réflexion glaçante sur les failles de notre époque contemporaine.



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