Une comédie sans prétention qui fait mouche

Une sortie discrète mais une réception enthousiaste
Le 26 mars dernier, Les Condés faisait son apparition dans les salles françaises sans grand battage médiatique. Réalisé par Nordine Salhi et Ryad Luc Montel, ce long-métrage s’est peu à peu hissé dans le cœur du public. Une réussite inattendue pour ce film porté par une équipe d’artistes émergents, dont Ichem Bougheraba, Arriles Amrani et Salhi lui-même.

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Un synopsis à l’humour assumé
L’histoire se déroule à Marseille, où la police, dépassée, voit l’arrivée d’une brigade spéciale composée de profils atypiques : un mythomane, un homme criblé de dettes, un adepte des théories du complot, un rappeur raté et un raciste notoire. Malgré l’apparente absurdité de cette configuration, l’alchimie fonctionne à l’écran. Le récit, léger et humain, surprend par sa capacité à divertir sans sombrer dans la caricature.


Des auteurs complices derrière la caméra

Une collaboration née d’une longue amitié artistique
Les Condés marque les débuts à la réalisation de Ryad Luc Montel et Nordine Salhi, bien connus du public pour leur travail sur la série web Les Déguns et son adaptation cinématographique. Ces collaborations antérieures ont forgé une complicité créative solide, essentielle à l’harmonie de cette nouvelle aventure cinématographique.

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Une inspiration revendiquée : Police Academy
Le tandem de réalisateurs revendique clairement l’influence des célèbres comédies américaines des années 80. À l’instar de Police Academy, Les Condés repose sur un humour de situation et des personnages exagérés mais attachants. Nordine Salhi confie avoir revu l’intégralité de la saga culte pour en nourrir l’écriture de son scénario, adapté à un contexte bien français et contemporain.


Une comédie marseillaise aux accents universels

Un « Marseille Comedy Universe » affirmé
Le film rassemble plusieurs figures de la scène humoristique marseillaise, issues notamment des productions Les Déguns et Les Segpa. Ce rassemblement n’est pas le fruit du hasard mais bien la concrétisation d’un projet commun de longue date. Comme le souligne Ryad Luc Montel, ce casting “familial” permet une fluidité et une complicité palpables à l’écran, renforçant la sincérité du propos.

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Un regard humoristique mais respectueux sur la cité phocéenne
Si l’intrigue se déroule à Marseille, les réalisateurs se gardent bien d’en faire un décor de clichés. Leur objectif n’était pas de caricaturer la ville ni de se servir des tensions locales comme ressort comique. À travers Les Condés, ils aspirent à proposer une œuvre légère, éloignée des drames sociaux souvent associés à la ville, afin de faire rire sans offense ni lourdeur.


Un divertissement accessible et fédérateur

Un casting jeune et prometteur
Au-delà des visages familiers du web et de la scène marseillaise, Les Condés permet de découvrir de nouveaux talents comme Salomé Granelli. Les personnages, hauts en couleur, sont incarnés avec une justesse qui évite le piège du grotesque. Mention spéciale à Nordine Salhi, qui interprète un rôle ambivalent, à la fois agaçant et attachant, que le spectateur prend plaisir à détester.

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Une recette simple mais efficace pour un bon moment
Ce film de « potes », écrit avec sincérité et tourné dans une atmosphère visiblement conviviale, parvient à remplir pleinement sa mission : faire rire. Il s’adresse à un large public, des adolescents aux adultes, et se présente comme une option idéale pour une séance en famille ou entre amis. Sans se prendre au sérieux, Les Condés s’inscrit dans une tradition de comédie populaire à la française, avec une touche d’irrévérence maîtrisée.



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