Un voyage cubique entre aventure et désillusion

Un portail vers un monde parallèle

Réalisé par Jared Hess, le film Minecraft met en scène quatre personnages ordinaires projetés dans un univers totalement inconnu après avoir franchi un mystérieux portail. Garrett (Jason Momoa), Henry (Sebastian Eugene Hansen), Natalie (Emma Myers) et Dawn (Danielle Brooks) se retrouvent ainsi propulsés dans « La Surface », un monde pixelisé aux règles bien éloignées de celles du quotidien. Très vite, ils doivent s’adapter à ce nouvel environnement aux lois physiques surprenantes.

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Une épopée semée d’embûches

Dans cet univers cubique aux dangers multiples, nos héros doivent apprendre à survivre, à construire et à se défendre face à une faune hostile composée de zombies et de Piglins agressifs. Leur périple, rythmé par des affrontements et des épreuves inattendues, les pousse à faire preuve d’audace, de ruse et de solidarité. Malgré les tensions, l’aventure forge des liens entre ces personnages que tout oppose.


Un casting prestigieux pour un résultat en demi-teinte

Jack Black en mentor pixelisé

L’un des piliers du long-métrage est le personnage de Steve, incarné par Jack Black. Figure centrale de l’univers Minecraft, ce maître de la survie et de la fabrication devient le guide du groupe. Son rôle de mentor, plein d’humour et de références au jeu vidéo, apporte une touche de légèreté bienvenue, tout en ancrant le film dans l’esprit du jeu original.

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Jason Momoa, entre caricature et exubérance

Jason Momoa, quant à lui, endosse un rôle volontairement outrancier, évoquant un stéréotype de geek bloqué dans les années 1980. Son personnage, haut en couleur et pour le moins exubérant, oscille entre attendrissement et exaspération. Si son interprétation ne laisse pas indifférent, elle s’apparente davantage à une caricature qu’à un véritable héros d’action.


Une adaptation difficile d’un jeu culte

Un scénario à la peine malgré les efforts

Adapter Minecraft, un jeu sans narration linéaire, au format cinématographique n’était pas une tâche aisée. Le projet, en développement depuis près de dix ans, a mobilisé pas moins de cinq scénaristes. Malheureusement, ce trop-plein d’interventions se ressent à l’écran : l’intrigue peine à trouver son rythme, certains passages manquent de cohérence, et l’humour ne suffit pas à masquer les faiblesses du récit.

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Un rythme inégal et une mise en place laborieuse

L’action met du temps à démarrer, rendant le début du film particulièrement lent. Cette mise en place laborieuse risque de décourager les spectateurs peu familiers de l’univers vidéoludique. Si quelques scènes parviennent à captiver l’attention, elles sont trop rares pour faire oublier les longueurs et les incohérences qui émaillent l’ensemble du récit.


Un produit calibré pour le box-office

Un univers visuel fidèle et réussi

Sur le plan visuel, le pari est plutôt réussi. L’esthétique cubique propre à Minecraft est bien retranscrite à l’écran, avec des décors impressionnants et une direction artistique soignée. L’univers du jeu est recréé avec une fidélité qui ravira sans aucun doute les fans. Ce travail graphique confère au film une identité visuelle forte, à défaut d’un contenu narratif solide.

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Une machine commerciale bien huilée

Avec une franchise vidéoludique ayant dépassé les 350 millions d’exemplaires vendus, le potentiel commercial du film Minecraft était évident. Le casting de stars et le déploiement massif de produits dérivés témoignent d’un projet avant tout pensé pour engranger des bénéfices. La présence d’une scène post-générique laisse déjà entrevoir une éventuelle suite, confirmant la logique commerciale de l’entreprise. Minecraft au cinéma, véritable pompe à fric que film pour nous faire évader…



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